SDIS 10 - «Pour moi, les pompiers c'est la famille»
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SDIS 10 - «Pour moi, les pompiers c'est la famille»Bar-sur-Aube - Le médecin commandant Joël Fondronnier a reçu le challenge Michel-Vuille qui vient couronner vingt-quatre ans d'engagement chez les pompiers Retraité de la médecine générale depuis le 1er juillet, Joël Fondronnier ne compte pas rendre son uniforme de sapeur-pompier. Pas encore. Et il va falloir le pousser vers la sortie. « La limite d'âge est fixée à 65 ans. Il ne me reste plus qu'un an et demi », souligne-t-il avec regret. « Pour moi, les pompiers c'est la famille. » Il va avoir du mal à se séparer de son bipper. « Quand ça sonne, où que l'on soit, même pendant une consultation, il faut y aller ! C'est un engagement fort. La vie de famille est souvent perturbée », admet-il. Qu'importe. Depuis son entrée chez les sapeurs-pompiers en novembre 1988, il est « accro ». « Pendant mes années d'études, je me suis formé à la médecine d'urgence. Quand je me suis installé comme généraliste, je ressentais un certain manque », se souvient-il. Candidat dès 1985, il intègre le centre de secours de Bar- sur-Aube après quelques péripéties. « À l'époque, nous étions trois médecins. Il y avait Paul Myara, qui est aujourd'hui à la retraite, un chirurgien de la clinique, le docteur Pinoche, et moi. Avec Paul Myara on se partageait les gardes. » Intervention à Haïti Son activité aura été marquée par de nombreux événements tragiques : un accident de car sur l'autoroute au début des années 90. « Il y avait eu deux morts et six blessés très graves. On y avait passé toute la nuit », se rappelle-t-il. L'évasion de la centrale de Clairvaux en 1991, l'incendie de l'hôtel des Gouverneurs, le feu de forêt à Mailly-le-Camp, et plus récemment l'incendie de Thil, dans lequel ont péri des grands-parents et leur petit-fils. Le médecin a également été particulièrement marqué par son intervention à Haïti, en 2010, après le terrible tremblement de terre. Lors de la Sainte-Barbe, il a vu son dévouement récompensé par le challenge Michel-Vuille, remis chaque année à un sapeur-pompier particulièrement méritant. Un grand moment d'émotion, non seulement parce que ce trophée vient couronner une implication sans faille mais aussi par le fait qu'il lui a été remis par le fils et la femme de Michel Vuille. « Au moment où j'ai appris que Michel Vuille était décédé lors d'un parcours sportif des sapeurs-pompiers, nous rentrions d'une compétition de jeunes sapeurs-pompiers à Rethel (Ardennes). Son fils, Franck, était avec nous. Il devait avoir une quinzaine d'années à l'époque », se souvient Joël Fondronnier. « Ça a été un moment très dur à vivre. » Source : l'Est-Eclair
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