SDIS 41 - " Convaincre les employeurs "
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SDIS 41 - " Convaincre les employeurs "Nicolas Fournier, 28 ans, n'imaginait pas forcément devenir sapeur-pompier volontaire. C'est quand il a été recruté en début d'année comme agent communal à Vallières-les-Grandes, que la proposition lui a été soumise. « Dans mon emploi précédent, ça n'aurait pas été possible en raison des déplacements, là , c'est différent, je suis présent tous les jours dans la commune. » Ce recrutement est important pour un centre d'intervention comme Vallières. « Nous sommes 13 sapeurs-pompiers volontaires pour assurer une soixantaine d'interventions annuelles, précise le lieutenant Christian Breban, chef de centre, ce n'est pas toujours facile d'avoir plusieurs pompiers disponibles en semaine alors qu'il nous faut un minimum de deux personnes pour partir avec le véhicule de première intervention. » Premier maire adjoint de Vallières, Francis Gesmer ne voit que des avantages à cette convention de disponibilité : « C'est un service rendu à la population, il faut faire en sorte que le centre fonctionne correctement et ainsi assurer les départs. L'engagement de Nicolas Fournier n'est pas un frein à son activité professionnelle, de toute façon, la convention prévoit aussi que son absence ne doit pas entraîner pas de dysfonctionnement dans son travail. » C'est pourquoi, quand le bip se déclenche, les pompiers s'organisent pour faire sortir d'abord les plus disponibles. Nicolas Fournier poursuit sa formation de pompier soit 19 jours (formation initiale et premiers secours en équipe) répartis sur deux ans. Il a déjà « décalé » deux fois. Au Sdis 41, le commandant Joël Yvon et la chef du service du volontariat, Christine Hubert, rencontrent régulièrement des chefs d'entreprise et les élus pour les convaincre de signer une convention de disponibilité. « Beaucoup d'entrepreneurs y voient un avantage, c'est toujours utile de compter sur des salariés qui savent intervenir sur un début d'incendie ou en cas de malaise. D'autre refusent que l'employé s'absente pour se former ou pour une intervention. C'est pourquoi nous devons prendre notre bâton de pèlerin chaque jour pour préparer la relève. » Source : la nouvelle république
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