SDIS 988 - La relève est assurée

SPV - Sapeurs-Pompiers Volontaires

SDIS 988 - La relève est assurée

Nouveau messagede Admin » 02 Mai 2014, 14:21

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Depuis le mois d’avril, treize jeunes de 11 à 13 ans se sont engagés auprès du Centre de secours Lucien-Parent de Nouméa, pour devenir jeune sapeur-pompier (JSP). Une formation de quatre ans, équivalente à l’apprentissage initial des pompiers volontaires.


Lancée en 2005 par la Ville, sur proposition du conseil municipal junior, la formation de jeune sapeur-pompier (JSP) invite les préadolescents à découvrir ce métier. Ouverte au départ, dès l’âge de 15 ans, l’intégration a été revue à la baisse. « L’an passé, entre leur baccalauréat et leurs activités extra-scolaires, les JSP n’ont pas eu assez de temps pour valider leur formation, regrette le lieutenant Guépy, responsable des volontaires et des JSP, d’où l’intérêt d’avancer l’âge de recrutement pour les libérer avant leur dernière année de lycée. » Entre 11 et 13 ans. Idéal pour les formateurs. « Ils n’ont pas encore atteint la puberté, et sont beaucoup plus réceptifs à l’hygiène de vie qu’on leur apprend, ainsi qu’à la discipline liée à notre corps de métier », admet le lieutenant.


Discipline. Mercredi, les treize nouvelles recrues, trois filles et dix garçons, s’exercent, à raison de deux heures par semaine, à la caserne de Nouméa. Alignés devant leur instructeur, ils écoutent attentivement les consignes du jour, et partent pour un entraînement sportif mêlant épreuves de confiance et valeurs chères aux sapeurs-pompiers : l’esprit d’équipe, la solidarité, l’engagement, le dépassement de soi, et le respect de la hiérarchie. « On va devoir s’habituer à la discipline ! », reconnaît Loan. «Au collège, on a du sport, mais là, on fait des pompes, des tractions ! », ajoute Malik. Sur les quatre ans de formation, la première année est la plus difficile. « La mise en place est dure : il y a beaucoup de théorie et peu de pratique, précise le lieutenant en charge des JSP, les abandons, ou les remerciements, faute d’assiduité, ont lieu généralement lors de cette première année. » Sur les treize recrues, en moyenne, seules dix suivront le programme jusqu’au bout. A l’heure de leur troisième cours, les jeunes apprennent les grades, les services et les missions d’un sapeur-pompier. « Dès la semaine prochaine, nous attaquerons la culture préventive, ou comment distinguer les dangers domestiques », annonce le caporal Liégeois. Ancien JSP, il forme aujourd’hui ces sapeurs-pompiers en herbe et connaît toute l’importance de cet apprentissage. « Ils vont pouvoir faire le relais de ce qu’ils auront appris, auprès de leurs camarades et amis, en termes de prévention des risques, mais aussi de sensibilisation aux addictions », insiste le formateur.


Décalé.
Depuis la mise en place de la formation, trois promotions ont déjà eu lieu à Nouméa, soit une trentaine de JSP, qualifiés au même titre que les volontaires adultes. Il leur faudra, toutefois, attendre la majorité pour valider leur « unité de valeur incendie » et prétendre au statut à part entière. Par manque de moyens, humains, logistiques et financiers, il n’y a qu’une seule formation à la fois. « Nous avons chaque année une vingtaine de demandes, mais, une fois la formation lancée, il nous faut attendre quatre ans pour en démarrer une nouvelle », rappelle le caporal Liégeois. La solution réside peut-être auprès des autres centres de secours du Grand Nouméa, proposant les mêmes formations, mais en décalé. A l’instar du centre de Païta, qui en est déjà à sa dernière année. Les jeunes intéressés ont donc une chance d’intégrer une nouvelle formation auprès de cette caserne, dès l’année prochaine.

Du côté des sapeurs-pompiers volontaires adultes

Trente sapeurs-pompiers volontaires ont été recrutés à la caserne de Nouméa, depuis le début de l’année. Parmi eux, seule une douzaine sont aptes au service, les dix-huit autres devant encore être formés. « Malheureusement, nous manquons de moyens, souligne le caporal Liégeois, ils vont devoir rester au service de secours et d’assistance aux victimes pendant un an, avant d’espérer passer au service incendie. » Les douze sapeurs-pompiers volontaires déjà opérationnels, doivent, quant à eux, partager leurs six cents heures de garde, qu’ils se sont engagés à effectuer par an, entre la caserne de Nouméa, et une autre du Grand Nouméa, à Païta ou au Mont-dore. Le centre de secours Lucien-Parent compte aujourd’hui cent trente sapeurs-pompiers volontaires, et espère atteindre les cent cinquante d’ici la fin de l’année 2014.
A noter que si elles sont encore présentes chez les volontaires, il n’y a plus de femme dans les rangs des sapeurs-pompiers professionnels de Nouméa. La dernière étant repartie en Métropole l’an passé.
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