BSPP - Après les attentats : apprenez les gestes qui sauvent !

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BSPP - Après les attentats : apprenez les gestes qui sauvent !

Nouveau messagede Admin » 13 Mar 2016, 20:13



Deux heures intensives pour initier une quinzaine de participants aux premiers secours. C'est l'initiative lancée dans six casernes parisiennes par le général Philippe Boutinaud, chef de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, après les attentats. Aujourd'hui dispensées par des pompiers dans la capitale mais aussi la petite couronne et du reste de la France, ces séances visent à former les citoyens au dégagement d'urgence, aux positions d'attente, à l'arrêt d'une hémorragie et au massage cardiaque. Nous avons participé à une session à la caserne Colombier, dans le 6e arrondissement.
I- Le dégagement d'urgence

La première règle du secourisme est de ne pas déplacer un blessé inutilement. Cependant, en situation d'attentat, il est plus sûr d'éloigner la victime du danger et de la mettre à l'abri.

Il existe plusieurs sortes de dégagement d'urgence : il est possible de tirer la victime par les vêtements, par les poignets, sous les aisselles ou encore par les pieds.
II- La position d'attente

C'est la position dans laquelle il faut installer une victime en attendant les secours. Si le blessé présente un traumatisme, surtout s'il a fait une chute, il faut éviter de le changer de position. Si ce n'est pas le cas, il y a plusieurs types de position d'attente.

Pour une victime consciente, la position « semi-assise » facilite la respiration en cas de traumatisme au niveau du thorax ; la position allongée jambes fléchies est adaptée en cas de douleurs au niveau du ventre.

Pour une victime inconsciente, il faut utiliser la position « sur le côté », sans oublier de lui ouvrir la bouche.

III- L'arrêt d'une hémorragie

Il existe deux manières de stopper un saignement abondant.

D'abord, le « garrot », qui ne peut être utilisé que pour la jambe ou le bras. On peut faire un garrot avec une cravate, avec une ceinture ou avec un foulard, dans le meilleur des cas.

Pour une autre partie du corps, il faut utiliser la technique de « la pression manuelle », c'est-à-dire maintenir une compression sur la zone touchée avec un bout de tissu ou de plastique jusqu'à l'arrivée des secours.
IV- Le massage cardiaque

L'objectif du massage cardiaque est de créer une circulation artificielle dans l'organisme afin d'oxygéner le cerveau. Il faut faire un massage cardiaque quand la victime est inconsciente et qu'elle ne respire plus ou très mal, et cela, même si son cœur bat encore.
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