« Le nouveau réseau de sirènes va couvrir 1743 territoires prioritaires »

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« Le nouveau réseau de sirènes va couvrir 1743 territoires prioritaires »

Nouveau messagede Admin » 29 Oct 2013, 09:03

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L’Etat a donné le coup d’envoi le 22 octobre en Haute-Saône du renouvellement des sirènes dans le cadre de la modernisation du réseau national d’alerte, engagé il y a 4 ans. En France métropolitaine, 654 territoires prioritaires, particulièrement exposés aux risques industriels et/ou naturels, vont être équipés d’ici 2019 de sirènes interconnectées. Un équipement en partie à la charge des communes. Explications avec Christophe Renou, chef du bureau de l'alerte, de la sensibilisation et de l'éducation des publics à la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises.

Le territoire métropolitain compte actuellement 11 000 sirènes. Quel sera leur rôle dans le nouveau dispositif ?

Le volet sirènes du système d’alerte et d’information aux populations (SAIP) va couvrir des territoires identifiés comme prioritaires. Ces territoires, appelés bassins d’alerte, sont exposés aux risques naturels et/ou industriels et fortement peuplés. Nous en avons identifiés 1 743 en métropole.

Sur ces territoires, dans un premier temps, le SAIP reposera sur les sirènes existantes appartenant aux communes et à l’Etat, remises à niveau. Y seront ajoutées de nouvelles sirènes.

Comment va se dérouler ce déploiement ?

La première vague de déploiement des sirènes concernera 654 des 1 743 territoires et s’étendra jusqu’en 2019. Au total, 2 782 sirènes vont être installées et interconnectées. Afin de les hiérarchiser, un travail de cotation de ces 1 743 territoires a été réalisé par les préfectures en fonction de la densité de population, du nombre d’habitants et du niveau d’exposition au risque de ces territoires. Cette cotation va de 1 à 18.

Une quarantaine de territoires atteignent cette cotation maximale. C’est le cas, par exemple, de l’agglomération de Lille soumise au risque d’inondation à cinétique rapide ou encore de la zone industrielle de Saint-Fons dans le Rhône. En fonction de nos crédits, nous commençons par les 654 territoires pour lesquels les cotations sont les plus élevées.
Pourquoi avoir commencé par la Haute-Saône ?

Après avoir déterminé les territoires à équiper lors de la première vague de déploiement, nous avons choisi de commencer par les départements où il y a peu de sirènes à installer. La Haute-Saône compte un seul territoire prioritaire (autour du barrage de Champagney, ndlr) où nous avons mis en place sept nouvelles sirènes et réparé une sirène du réseau national d’alerte de l’Etat. Grâce à la mobilisation de tous, nous avons testé leur déclenchement cette semaine.

Nous avons également choisi de commencer les travaux dans des départements comme le Nord, le Gard et la Haute-Garonne où plus d’une centaine d’installations seront nécessaires afin de lisser le travail de l’ensemble des acteurs (préfectures, communes, industriels) sur plusieurs années.

alerte.financesQui va payer la réparation des sirènes existantes et l’installation des nouvelles ?

Sur les 2 782 sirènes qui vont être connectées au SAIP lors de la première vague du déploiement, 502 sont la propriété des communes, les autres appartenant à l’Etat. La réparation des sirènes communales est à la charge des communes. Toutefois, l’Etat finance le coût de connexion au réseau de déclenchement à distance et les nouvelles installation de sirènes, marquant ainsi un effort conséquent de plus de 44 millions d’euros.

Qui pourra déclencher les sirènes ?


D’abord, les autorités détentrices du pouvoir de police administrative de protection de la population : le maire et le préfet. Il ne s’agira pas d’appuyer sur un bouton pour les déclencher. Un logiciel permettra à ces acteurs de sélectionner le territoire concerné et de déclencher les sirènes par l’intermédiaire d’une onde radio. À terme, l’alerte sera complétée par la diffusion de messages sur les téléphones mobiles des particuliers et des messages sur les panneaux à message variable.

Les services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) pourront déclencher le système, sous l’autorité du maire et du préfet, au cas où ces derniers seraient dans l’incapacité technique de le réaliser. L’alerte pourra aussi être activée par le préfet de zone de défense et de sécurité et le directeur général de la sécurité civile et la gestion des crises.
Ces éléments notamment sont détaillés dans la doctrine de l’alerte et de l’information des populations que nous venons de mettre en ligne sur le site du ministère de l’intérieur et qui a nécessité 3 ans de travail.

L’alerte n’est pas qu’un problème technique. Quel-t-il prévu pour sensibiliser la population ?

Nous avons édité 300 000 marques-pages d’information qui précisent comment chacun doit agir lorsque la sirène retentit. Ils sont en cours de diffusion par les préfectures. Il s’agit d’une toute première étape. L’alerte ne saurait s’imager sans une population mieux formée. Et là, au-delà de l’action de l’Etat, tous les acteurs doivent se mobiliser : la sécurité, c’est l’affaire de tous !

Référence :le guide ORSEC Le nouveau système d’alerte des populations sera testé dès 2013
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