Les troupes à l'honneur en 2014

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Les troupes à l'honneur en 2014

Nouveau messagede Admin » 09 Juil 2014, 09:51

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Opération Sangaris


L'opération militaire française Sangaris vise à désamorcer la crise centrafricaine qui a débuté en 2013 avec le renversement du président François Bozizé. Une rébellion à dominante musulmane, nommée « Séléka » cherchant à prendre le pouvoir dans ce pays majoritairement chrétien. Les rebelles multiplient les exactions contre les civils, entraînant en réaction la création de milices d'auto-défense, les « anti-balaka », à dominante chrétienne. Rapidement, ces milices s'en prennent aux civils musulmans, plongeant le pays dans une spirale de violences intercommunautaires qui contraignent à l'exil des dizaines de milliers de citoyens.

Le Conseil de sécurité a donc, en décembre 2013, adopté une résolution, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), donnant mandat à la force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population. Le soutien par les forces françaises de cette force africaine est nécessaire avec autorisation d’usage de la force si besoin. Ainsi, Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays. Le soir même, déjà, 600 militaires français étaient sur place. Cet effectif sera doublé quelques heures plus tard. Le 9 décembre, les troupes françaises entreprennent un vaste désarmement des milices qui terrorisent les centrafricains. La mission des 2000 soldats français consiste également à apaiser et stopper les violences intercommunautaires.

Retour du HMC KAIA


L’Hôpital militaire de campagne (HMC) de KAIA (international Kaboul airport) est le dispositif mis en place pour la prise en charge chirurgicale des soldats de Force internationale d’assistance de sécurité (FIAS). Il s’agit d’une une structure internationale dans laquelle œuvrent actuellement 4 nations : la France, la République Tchèque, la Hongrie et la Bulgarie. Mis en service le 8 juillet 2009, la France en a reçu la responsabilité le 18 mars 2010. Implanté sur l’aéroport militaire de Kaboul, l’HMC assure une mission de soutien santé dans tous les domaines de spécialités (urgence, orthopédie, neurochirurgie, ORL, ophtalmologie, radiologie, scanner…). L’équipe médicale de l’HMC est composée d’une centaine de personnes dont plus de 90 français. Sa position à seulement 200 mètres des pistes d’atterrissage facilitait l’accueil et l’évacuation aéroportée des blessés, en priorité des forces de l’ISAF (International security assistance force) et des forces de sécurité afghane. Il était capable de déployer simultanément 3 équipes chirurgicales. Les cas les plus graves y étaient stabilisés avant leur évacuation vers un hôpital militaire en France en moins de 24 heures. Une trentaine de patients pouvaient être admis dans ses structures organisées en services spécialisés, dotés des outils les plus modernes : urgences, quatre blocs opératoires, réanimation, kinésithérapie, laboratoires d’analyses, radiologie et scanner, pharmacie. Des dentistes, ophtalmologistes et dermatologues assuraient les soins quotidiens. Par ailleurs, l’HMC apportait également une aide médicale régulière à la population : environ 300 Afghans y étaient traités chaque semaine.

Au sein de l’aéroport de KAIA, les militaires sont chargés de poursuivre l’engagement français jusqu’à la fin de la mission de la FIAS. La France accompagne depuis 2002 la montée en puissance de l’armée nationale afghane (ANA) en assurant la formation des militaires afghans dans le cadre de la mission Epidote. Fin 2014, une centaine de personnels afghans auront été formés par la coalition, en particulier depuis le 1er octobre 2012, sous le commandement français de l’aéroport. Le transfert progressif de l’aéroport aux autorités afghanes s’étendra jusqu’en 2015. Les soldats engagés à KAIA reviennent donc de mission peu avant le défilé du 14 Juillet et seront donc à l’honneur cette année.

80 ans de l'armée de l’Air

Née au début du XXe  siècle, l’aéronautique militaire acquiert ses lettres de noblesse pendant la Grande Guerre avant d’être érigée au rang de cinquième arme par la loi du 8  décembre 1922. Il faut cependant attendre le décret du 1er avril 1933 et la loi du 2  juillet 1934, pour que l’existence de l’armée de l’air soit définitivement reconnue.

L’armistice signé le 22  juin 1940 ne marque pas la fin des combats pour les aviateurs dont certains rejoignent Londres pour former les Forces aériennes françaises libres. C’est une armée de l’air unie et renaissante qui participe à la libération du territoire national et aux derniers affrontements contre l’Allemagne nazie. À peine la guerre achevée, l’armée de l’air est confrontée à de nouveaux défis. Immédiatement engagée dans le conflit en Indochine où, bientôt, près de la moitié de ses effectifs navigants est mise à contribution, elle entame sa réorganisation, tant industrielle que structurelle, dans le contexte économique difficile de la reconstruction. La fin de la Guerre froide et l’éclatement du bloc soviétique bouleverse la donne stratégique tandis que de nouveaux risques d’affrontement voient le jour. Dans ce nouveau cadre international, l’armée de l’air modifie en profondeur tant ses modes d’action que son organisation. La suspension du service national, décidée en 1996, contraint à une réduction des effectifs compensée par la mise en service de matériels plus performants, qu’il s’agisse des Mirage 2000N de dissuasion nucléaire ou du Rafale. L’armée de l’air ayant toujours su faire face à de nouveaux défis fête cette année, ses 80 ans d’existence et sera donc à l’honneur lors du défilé du 14 Juillet.

Les 60 ans de l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT)

Créée en 1954 l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT) fête cette année ses soixante ans d’existence. Elle a été créée pour satisfaire les besoins opérationnels sur les théâtres d'Algérie puis d'Indochine. Il était nécessaire que l'armée de terre puisse disposer d'une composante aérienne spécifique. Sa principale caractéristique demeure la possession et la maitrise des hélicoptères. Les différentes missions de l’ALAT sont l'éclairage des forces au sol, le repérage de cibles pour l'artillerie, la destruction des éléments d’éclairage adverses ou le combat antichar, le ravitaillement, ainsi que la dépose et la récupération de soldats en zone ennemie. L’ALAT regroupe environ 70 % des hélicoptères de l'armée français. Plus largement, les récentes opérations ont aussi démontré sa nécessaire complémentarité interarmées. Elle est totalement intégrée au combat des forces terrestres, tout en possédant particularité de pouvoir s'affranchir des contraintes du terrain. Elle est l'arme de l'initiative et de l'urgence. Cette complémentarité a été visible tant au cours de l'opération HARMATTAN avec la Marine que lors des opérations SERVAL ou PAMIR avec l'armée de l'Air. Cette année 2014 sera aussi celle de l'engagement de nouveaux matériaux comme les COUGAR rénovés ou bien les CAÏMAN et les TIGRE HAD. L’anniversaire de l’ALAT est dédié, aux hommes et aux femmes, aux équipages d'hélicoptères, aux spécialistes divers, aux commandos embarqués pour la mission, aux mécaniciens, aux contrôleurs aériens et autres professionnels dont les fonctions concourent à la mission des hélicoptères.

A noter : L’ALAT a choisi pour patronne Sainte Clotilde qui, selon la légende, permit à Clovis d'être victorieux à Tolbiac en submergeant l'ennemi sous le feu du ciel.

50 ans des Forces aériennes stratégiques

La création du commandement des Forces aériennes stratégiques (FAS) est officialisée par le décret du Président de la République, le général de Gaulle, émis le 14 janvier 1964. Ce décret transfigure l’armée de l’air, donnant naissance à une force moderne, voulue indépendante de toute source d’approvisionnement étranger par les instances politiques, libérée du jeu des alliances militaires et mettant en ligne le meilleur matériel de l’époque. Réduisant la chaîne de transmission des ordres au strict minimum, elle assoit sa capacité décisionnelle sur un seul homme : le Président de la République. Les FAS sont historiquement les premières forces sur lesquelles repose la dissuasion nucléaire française. Le 8 octobre 1964, la première prise d’alerte nucléaire est réalisée depuis la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

Les FAS assurent toujours la dissuasion nucléaire aéroportée, outil flexible et réactif, fondamental et structurant pour l’armée de l’air. Elle contribue par son existence à la sécurité de l’Alliance Atlantique ainsi qu’à celle de l’Europe. Cette mission est ininterrompue depuis désormais 50 ans. Un binôme indissociable incarne cette « dissuasion à la française » : le Mirage IV-A, appareil d’une haute technologie « made in France », et le Boeing C 135 F ravitailleur, appareil permettant de fournir l’allonge suffisante pour atteindre les objectifs les plus éloignés. Ces avions interviennent depuis les années 1990 en OPEX pour des missions de combat conventionnelles.
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