Urgences: Près de la moitié des Français n’ont pas le réflexe d’appeler le Samu
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Urgences: Près de la moitié des Français n’ont pas le réflexe d’appeler le SamuUne douleur vive dans la poitrine et c’est la panique. Qui appeler? Les noms défilent: celui du généraliste, SOS Médecin, les pompiers, voire les voisins. En situation d’urgence, le réflexe de composer le 15, le numéro du Samu, n’est pas encore bien ancré chez un peu moins d’une personne sur deux. Selon une étude Ifop*, commandée par la Maaf, seuls 56% des Français appellent le Samu en cas d’urgence médicale. Les autres solutions privilégiées sont, dans l’ordre, le médecin traitant (19%), le taxi pour aller à l’hôpital le plus proche (13%), une association de permanence de soins (7%) ou un autre numéro d’urgence (4%). Cette étude révèle également que l’urgence médicale reste une notion inégalement comprise par les Français. Leur capacité à évaluer le degré de gravité peut varier considérablement en fonction des situations. «Savoir ce qui est grave, pas grave, ce n’est pas simple pour quelqu’un qui n’a pas cette culture, relève le professeur Pierre Carli, le directeur général du Samu. Quand l’appel nous arrive, on sait faire, c’est notre métier. On va trier, orienter. Il faut éviter qu’on perde nos moyens en les diluant dans des prises en charge qui ne sont pas adaptées.» Limiter le surcoût lié aux erreurs de parcours de soins Pour lui, la question n’est pas de savoir si les gens appellent trop ou pas assez le Samu. Il s’agit plutôt veiller à ce que les gens qui en ont vraiment besoin composent bien le 15. Et à l’inverse, que ceux pour qui l’urgence n’est pas réelle évitent d’y avoir recours. «Ce que nous constatons, c’est qu’il y a des gens qui ne veulent pas déranger, nous avons des appels qui auraient dû nous parvenir plus tôt, poursuit le Pierre Carli. Quand vous appelez le 15, vous allez avoir la bonne prise en charge, la bonne information. Parfois c’est du très grave, très urgent. Dans d’autres cas, on ne se précipite pas pour quelque chose qui n’en vaut pas la peine.» Pour permettre au public d’être fixé au plus vite, il a donc mis au point avec ses équipes une application Smartphone «Grave-Pas grave». En répondant à quelques questions basiques, puis plus poussées, le patient est rapidement aiguillé. Cela doit permettre d’optimiser le parcours de soins du patient, qui est trop souvent inadapté selon les urgentistes. Mais également d'éviter un surcoût inutile en matière de dépenses sanitaire. Cette initiative s'inscrit aussi parfaitement «dans les missions du Samu», encore méconnues des Français. A ce jour, 79% s’accordent sur la mission de réanimation mais seulement 1 Français sur 2 mentionne la gestion des urgences et la permanence des soins par le 15 en dehors de l’hôpital (57%). *Etude réalisée en ligne du 8 au 10 octobre 2014 par l'Ifop auprès d’un échantillon de 1003 individus, représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas)
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