Un pompier accusé de viol aux assises

[oldfireman]

Le Figaro 08/06/2010

Un pompier formateur, aujourd’hui âgé de 38 ans, comparaîtra à partir de demain devant la Cour d’assises de Meurthe-et-Moselle à Nancy, pour le viol de deux jeunes femmes sapeur-pompiers, dont l’une était mineure au moment des faits.

En première instance, en décembre 2007, Carlos Da Silva avait été condamné à 8 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises des Vosges, reconnu coupable de "viols commis par une personne abusant de son autorité". L’affaire avait éclaté en 2003, lorsqu’une caporal-chef vosgienne, collègue du pompier-formateur, avait accusé ce dernier de l’avoir violée dix ans plus tôt à l’issue d’une soirée. Les faits, prescrits, n’avaient toutefois pu donner lieu à des poursuites.

Mais deux autres collègues ont déposé plainte dans les semaines qui ont suivi, conduisant à une mise en examen du pompier professionnel. Carlos Da Silva avait toujours nié l’ensemble des accusations lors de l’instruction. Mais, lors de son premier procès, l’accusé avait fini par avouer devant ses jurés le viol de sa première accusatrice. Il avait reconnu qu’en 1995, alors que la jeune fille avait 15 ans, il l’avait pénétrée lors d'un exercice à la caserne des sapeurs-pompiers d'Epinal.

Le pompier professionnel avait en revanche récusé les accusations de l’autre plaignante, en l’espèce des viols qui seraient survenus entre l'été 1995 et l'été 1996, quand elle avait plus de 18 ans. Il avait indiqué que les rapports entretenus avec la jeune femme s’inscrivaient dans une relation suivie et consentie.

En première instance, l’accusation avait dénoncé le fonctionnement des pompiers vosgiens et le "machisme" de la hiérarchie de M. Da Silva, laquelle a toujours soutenu le pompier mis en cause. Après une détention provisoire de 6 mois en 2004, le mis en examen avait ainsi réintégré sa caserne où il a assuré jusqu'avant son procès de 2007 la formation de pompiers volontaires âgés d'au moins 16 ans.

Il a été ensuite incarcéré durant quelques mois après sa condamnation, puis a été remis en liberté en avril 2008 et placé sous contrôle judiciaire. Aujourd’hui établi dans le Territoire-de-Belfort, l’accusé a toutefois renoncé à sa carrière de pompier.

Carlos Da Silva encourt une peine de vingt ans de réclusion criminelle.

[dussous]

je ne comprend pas qu il ai remis avec des momes de 16 ans grosse faute de la part de sa hierarchie

[oldfireman]

Le pompier violeur de Meurthe-et-Moselle condamné en appel
Reconnu coupable d'un viol, mais acquitté d'un second, un pompier-formateur de Meurthe-et-Moselle a été condamné à quatre ans de prison en appel.

En décembre 2007, les Assises des Vosges avaient condamné Carlos Da Silva, un pompier-formateur âgé de 38 ans, à huit ans de prison pour le viol de deux sapeurs-pompiers, Elodie et Sarah.
Hier, vendredi 11 juin, en appel, la Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle a reconnu l'homme coupable de l'agression de l’une des jeunes femmes, mais pas de l'autre. En conséquence, une peine de quatre ans d'emprisonnement a été prononcée à son encontre.
La plainte remonte à 2003 pour des faits survenus dans les années 1990. Selon ses accusatrices, Carlos Da Silva les aurait violées à plusieurs reprises, notamment à l'occasion d'exercices dans une salle de simulation.
Evoquant un "homme intelligent qui procède par souci tactique" et "un agresseur sexuel qui fait tout pour que le passé ne remonte pas à la surface", l'avocat général Jacques Santarelli avait requis dans l'après-midi de 8 à 10 ans de réclusion.
Le célèbre pénaliste Me Dupond-Moretti qui défendait le pompier formateur a plaidé pendant près d'une heure, dénonçant "un réquisitoire comme une sorte de conte, un fourre-tout à la Prévert, la poésie en moins, inspiré par le vent, celui de la répression".
Selon l'avocat, "quand un gamin de 23 ans entreprend quelque chose, et qu'il ne sent pas l'once d'une once d'une résistance, c'est qu'il pense qu'elle est d'accord".
Durant les trois jours d'audience, ce fut le leitmotiv de son client, Carlos Da Silva, qui a affirmé qu'il "ne se rendait pas compte" qu'Elodie, la victime, "n'était pas consentante".
Quant à la deuxième plaignante, l'accusé a affirmé que leur relation était librement consentie. Revenant sur le jugement prononcé en première instance, la Cour d'assises l'a en tout cas acquitté de cette deuxième accusation.
(Métro le 12 06 2010)

[bodje]

Nancy.

Un pompier formateur accusé du viol de deux jeunes femmes sapeurs-pompiers a été condamné hier à 1 h du matin en appel par la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle à quatre ans...

Source : L'est -Républicain