Gare à ne pas saturer le 18 !

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Gare à ne pas saturer le 18 !

Nouveau messagede Admin » 09 Aoû 2011, 11:51

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LAON (Aisne) Chaque seconde compte pour les pompiers. Aussi il vaut mieux ne pas surcharger d'appels inutiles les services de secours.


LA machine à laver a débordé… Les pompiers, parfois, sont abusivement sollicités.
Sur le plan national, leurs interventions ont été multipliées par 46 entre 1948 et 2007, alors que dans le même temps la population n'avait pas doublé.
Au centre de traitement de l'alerte (le 18), environ 120 000 appels sont reçus chaque année, soit quelque trois cents par jour, pour une à deux cents interventions quotidiennes.
Ce sont surtout les secours à la personne qui mobilisent, ils représentent les trois quarts de l'activité.

A ce sujet, l'Aisne se distingue avec un taux plus élevé que la moyenne française. Le maintien à domicile des personnes âgées notamment peut être une des raisons.
« Quand une personne est seule, nous intervenons pour un relevage par exemple suite à une chute. En règle générale, tout ce qui est accidentel relève plutôt des pompiers et ce qui est médical du SAMU, donc du 15. De même, le champ d'action des pompiers est plutôt les lieux publics alors que le SAMU ou les ambulances agiront dans un lieu privé. Cela ne veut pas dire qu'en appelant le SAMU, les pompiers n'interviendront pas au bout du compte », explique le colonel Boulard, adjoint au directeur du service départemental d'incendie et de secours (SDIS).

« Intervenir sur le danger immédiat »

Fait assez exceptionnel dans le département, une convention tripartite lie pompiers, SAMU et ambulanciers, signe d'une vraie volonté de collaborer. « Nous sommes en permanence interconnectés avec le SAMU, les centres opérationnels de la gendarmerie ou de la police. Nos missions premières restent d'intervenir sur le danger immédiat. Après, tout est question d'appréciation. »

Dans le cas notamment d'une personne ne répondant pas aux appels. « Nous ne saurons trop conseiller, si c'est possible, une petite enquête de voisinage au départ. Très souvent, il arrive que la personne soit partie en voyage ou a été hospitalisée et que des voisins sont au courant. Evidemment, si on entend quelqu'un gémir, on casse tout de suite la porte. Sinon, on attend la police ou la gendarmerie. » C'est toujours néanmoins des hommes mobilisés qui ne pourront éventuellement se rendre sur un autre sinistre.
Idem pour les nids d'insectes. La plupart du temps, on peut facilement s'en protéger, en attendant qu'il soit détruit. Il existe de nombreuses sociétés qui réalisent cette prestation et qui se déplacent rapidement. « Nous ne voulons pas les concurrencer. Nous intervenons seulement si un nid par exemple se trouve au niveau d'une école, une maison de retraite. » Sinon, il existe toute une liste d'entreprises agréées sur le site du SDIS (http://www.sdis02.fr).

On peut encore citer l'exemple de l'ascenseur bloqué. « Le propriétaire de l'ascenseur doit avoir un contrat de libération des personnes en cabine avec une société. Si cette société ne peut intervenir, alors elle nous appelle. » Le colonel Boulard rappelle que 80 % des pompiers sont des volontaires. Ils peuvent quitter leur travail pour des missions mais elles doivent être justifiées. Le volontariat est le pilier de l'édifice permettant notamment de mailler le territoire, même si une directive européenne inquiète à ce sujet (l'union d'hier).

Garder son sang-froid

Lorsque l’on compose le 18 dans l’Aisne, on tombe sur le centre de traitement de l’alerte (CTA) pour tout le département, ce centre étant situé à Laon. Ce sont des équipes de trois qui enchaînent des permanences de 24 heures afin d’être toujours à l’écoute.
Après avoir décroché, ces pompiers professionnels vont poser certaines questions.
« Cela peut parfois surprendre les personnes qui appellent, mais c’est très important pour l’efficacité de l’intervention. »

D’une manière générale, les pompiers indiquent que « plus on garde son sang-froid plus on aide la victime. Ce n’est évidemment pas toujours facile quand il s’agit d’un proche, d’un enfant notamment. »Les pompiers vont demander ce qu’il se passe exactement et une adresse précise. « L’appel est reçu à Laon, l’opérateur ne connaît pas forcément avec précision chaque recoin du département. Plus on est précis et plus on fait gagner du temps aux secours qui vont venir. »Car très rapidement, en fonction des renseignements qui seront donnés, des moyens seront engagés, même si la discussion se prolonge avec un médecin du SAMU. Pendant ce temps-là, des pompiers sont déjà partis. « C’est mieux quand c’est un témoin direct qui appelle, qui connaît éventuellement les antécédents de la victime. »Des questions seront encore posées sur le nombre de victimes, sur le fait qu’elles soient conscientes ou pas, si l’incendie risque de se propager… « Cela va déterminer le nombre de véhicules qui partent. Au CTA, on sait à tout moment quels sont les véhicules disponibles et ceux en intervention. »Chaque appel est identifié et enregistré par rapport notamment aux petits plaisantins… On vous épargnera d’autres appels plus saugrenus la télé en panne, la chaudière à réparer, la piscine à remplir, les tuiles à remplacer… On les aime tellement les pompiers, qu’on voudrait qu’il fasse tout !

Source : L' UNION
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