Sedan : treize pompiers blessés lors d'une explosion

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Selon les informations d'Europe 1, les pompiers avaient été appelés dans la nuit de lundi à mardi pour un feu de poubelle, mais une fois sur place, ils sont été surpris par une explosion de gaz. Neuf sont toujours à l'hôpital.

Le drame s'est produit dans la nuit de lundi à mardi à Sedan : treize pompiers ont été blessés lors d'une explosion due au gaz, selon Europe 1. Parmi eux, trois ont été grièvement touchés, ajoute la radio.

A l'origine, les soldats du feu avaient été alertés pour "un feu sur la voie publique", selon Jean-Jacques Guibaud, du service d'incendie et de secours des Ardennes, interrogé par Europe 1. Une fois sur place, ils ont découvert "un feu de poubelle contre la façade d'un bâtiment". Un feu qui menaçait de s'aggraver en se propageant à un coffret de gaz extérieur.

Le feu de poubelle déclenche une explosion

Les pompiers, se rendant compte du danger potentiel de ce feu de poubelle, ont donc prévenu en urgence les services de Gaz de France, qui sont intervenus sur place... mais trop tard pour empêcher la propagation du feu : "dans les minutes qui ont suivi, une violente explosion a soufflé les personnels", raconte Jean-Jacques Guibaud sur Europe 1.

Mardi matin, quatre des pompiers blessés avaient pu quitter l'hôpital ; neuf restent toutefois hospitalisés, selon Europe 1. Une enquête a été lancée pour déterminer les raisons exactes de cette explosion.

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Neuf pompiers ont été légèrement blessés dans une explosion au gaz lors d'une intervention pour un feu de poubelle dans la nuit de lundi à mardi à Sedan (Ardennes), a-t-on appris auprès du CODIS (Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours).

L'explosion s'est produite un peu avant 4 heures, lorsque l'incendie, qui s'était déclaré vers 2H30 devant la façade de la Maison des syndicats située en centre-ville, a touché un coffret de gaz au rez-de-chaussée du bâtiment.

«Nos personnels, qui avaient reçu le soutien des services de GDF, avaient établi deux lances en façade pour éviter que le bâtiment ne soit menacé et pour refroidir l'incendie», a expliqué un officier du CODIS.

Atteints par le souffle de l'explosion, neuf pompiers, dont trois ont d'abord été considérés comme grièvement blessés, ont été pris en charge par leurs collègues et le SAMU et évacués vers les centres hospitaliers de la région.

Ils devraient toutefois sortir dans la journée, a précisé l'officier. Aucune évacuation de riverains n'a été effectuée.

Source : le parisien et AFP

[SANGLIER]

de tout coeur avec les pompiers sedanais,bon courage et bon retablissement

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[b]SEDAN (Ardennes). La maison des syndicats de Sedan a été soufflée, hier vers 3 h 30 du matin, par une explosion, provoquée par l'incendie d'un compteur de gaz situé à l'entrée des anciens bains douches de la ville. Neuf pompiers sedanais ont été blessés et hospitalisés.[/b]

LA maison des syndicats de Sedan, très belle bâtisse qui abritait, autrefois, les bains douches de la ville, a été littéralement soufflée, hier vers 3 h 30 du matin, par une explosion provoquée par une fuite de gaz dans un compteur situé en façade.

Neuf pompiers sedanais sur les treize qui participaient à l'intervention ont été blessés et hospitalisés. Cinq d'entre eux ont regagné leur domicile dans l'après-midi et les autres, plus sérieusement touchés, ont été gardés en observation. Deux pompiers équipés de bouteille d'oxygène qui se trouvaient au plus près du bâtiment, ont été projetés à plusieurs mètres par le souffle de l'explosion. Ils ont atterri sur le sol avec les bouteilles d'oxygène sur le dos entraînant de multiples contusions.
Pour l'heure, les origines exactes de cette explosion à la maison des syndicats, située à la rue des anciens d'Afrique du Nord, ne sont pas encore tout à fait connues. Un expert judiciaire nommé par le parquet de Charleville-Mézières a pour mission de faire la lumière sur cette affaire qui pourrait prendre une dimension supplémentaire s'il s'avère que cet acte est d'origine criminelle.

Le centre technique d'alertes du Sdis a reçu, vers 2 h 30, un appel lui signalant un feu de poubelles devant la maison des syndicats.
Arrivés sur place, avec fourgon pompe-tonne, les soldats du feu constatent qu'une flamme s'échappe du compteur de gaz. Le dispositif d'alerte monte d'un cran. Un autre fourgon, avec six autres pompiers à son bord, est dépêché en renfort. Les agents de GrDF sont alertés.

Un millier de clients privés de gaz

A ce stade de l'intervention, les flammes sortant du compteur de gaz lèchent copieusement le mur du bâtiment. « On aurait dit une flamme qui sort d'un gros briquet », confie un témoin.
Les techniciens de gaz de France coupent immédiatement la vanne qui alimente plus d'un millier de clients dans le secteur. Trois minutes après la coupure du gaz, c'est l'explosion.

Jean-Luc Cizel, directeur de l'unité territoriale Ardennes de ErDF et GrDF, se déplacera en personne sur le site pour se rendre compte de l'importance des dégâts.
« Nous avons tout mis en œuvre pour réalimenter les mille clients qui ont été privés de gaz depuis 4 heures du matin. Comme nous ne pouvons pas pénétrer dans le bâtiment qui a été mis en sécurité par les pompiers nous avons posé une vanne sur les côtés pour permettre d'alimenter les clients », explique M. Cizel.
Gilles, Laurent, mais aussi Josette, âgée de 85 ans, locataires de l'immeuble situé juste derrière la maison des syndicats, ayant une vue imprenable sur le bâtiment, ont été réveillés par un très gros bruit en plein milieu de la nuit.
« C'était une grosse explosion. Ça fait peur, raconte Josette. Je me suis réveillée et j'ai regardé vers la maison des syndicats. J'ai vu les lumières des pompiers. J'ai prié et je me suis recouchée. C'est dans la matinée que j'ai vu qu'il n'y avait pas de gaz ».
En tout cas, cette explosion, le jour même d'une grande manifestation contre la réforme des retraites, pose question.
Les occupants de la maison des syndicats affirment qu'il n'y a jamais eu de poubelles, ni de détritus devant leur siège. Une affirmation confirmée par les policiers et les pompiers, qui arrivés les premiers sur les lieux, n'ont vu aucune poubelle en feu.

Certaines personnes se demandent comment une poche de gaz aussi importante a pu se former à l'intérieur de la bâtisse et comment un simple appel d'air a pu provoquer l'explosion ?

Y avait-il dans les lieux une bouteille de gaz ?
Un expert judiciaire a été nommé par le parquet afin de trouver une réponse à toutes ces interrogations.

Source : L'ardennais

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SEDAN (Ardennes). L'enquête de police s'est poursuivie hier concernant l'explosion de la Maison des syndicats qui a eu lieu mardi vers 3 h 30 du matin, où neuf sapeurs-pompiers ont été blessés (nos éditions d'hier).

Les hommes du centre de secours principal de Sedan s'étaient rendus rue des Anciens d'Afrique du Nord suite à un appel au Sdis signalant un feu de poubelle à la maison des syndicats. Mais à leur arrivée, une flamme s'échappait du compteur à gaz et il n'y avait ni conteneur ni tas de détritus embrasés ou consumés à l'entrée.
Les officiers de police judiciaire qui réalisent les auditions, ne disposent pour l'instant d'aucun élément permettant de corroborer la piste accidentelle (une simple fuite) ou la piste criminelle.

L'enquête bénéficiera ce vendredi matin, d'une expertise judiciaire demandée par le tribunal de Charleville-Mézières.

Source : L'ardennais

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La direction de la sécurité civile est venue étudier le déroulement de l'intervention des sapeurs-pompiers. Le but : améliorer la prévention pour tous les sapeurs-pompiers de France.

L'EXPLOSION de la Maison des syndicats de Sedan pourrait devenir un cas d'école très utile pour tous les sapeurs-pompiers français.
Le retentissement de ce sinistre qui, dans la nuit du 12 au 13 octobre dernier a ébranlé le bâtiment sur ses bases, est en effet remonté jusqu'à la Direction de la sécurité civile (DSC), à Paris, directement rattachée au ministère de l'Intérieur.
A la demande du ministre, une délégation de son « Bureau prévention accident enquête » (BPAE) est venue à Sedan du 2 au 5 novembre dernier, pour y effectuer une « mission d'inspection. »
Une procédure exclusivement interne, sans lien avec l'expertise judiciaire diligentée par les services de police, et justifiée par les circonstances exceptionnelles du sinistre.
Un nombre important de sapeurs-pompiers - neuf - ont en effet été victimes du blaste, et trois d'entre eux, identifiés au départ comme blessés graves, ont été hospitalisés et justifié une attention particulière de la part de leurs autorités.
D'autre part, les circonstances de l'intervention qui est passée tout près d'un drame, ont immédiatement interpellé les hommes du feu et leur encadrement.
« La présence de la flamme au niveau du compteur permettait en principe de localiser la fuite de gaz » indique Christian Apotheloz, premier adjoint au maire chargé notamment de la sécurité, qui a reçu la délégation. « Or, contre toute attente, l'explosion s'est produite à l'intérieur, ce qui n'était pas prévisible. Ce qui s'est passé le 13 octobre ne relevait pas d'un cadre opérationnel classique » précise l'élu, lui-même ancien sapeur-pompier volontaire.

Evaluation nationale

Les deux officiers missionnés pour cette inspection, l'un du BPAE et le second de la sous-direction de la Gestion des risques à la DSC, accompagnés du colonel Jean-Jacques Guibaud, directeur du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) des Ardennes, qui avait diligenté une enquête interne sitôt l'explosion, ont réalisé cette mission dans un but de prévention « afin de renforcer la protection des sapeurs-pompiers contre les accidents » indique la préfecture des Ardennes.

Sur place, en se rendant notamment à l'intérieur des locaux, les deux inspecteurs ont recueilli toutes les données utiles « pour travailler sur la doctrine d'intervention et de protection des sapeurs-pompiers », plus particulièrement face aux fuites de gaz.
Les enseignements de cette mission qui « s'est bien déroulée » selon la préfecture, seront certainement exploités par le BPAE qui réalise une évaluation de l'accidentologie au niveau national, généralement à partir des retours d'expérience, pour mutualiser ces résultats. Un véritable catalogue, constamment enrichi et qui mis en réseau, permet de diffuser une véritable « culture de la prévention ».
Les sapeurs-pompiers sedanais qui cette nuit-là ont fait preuve de prudence en ne forçant pas la porte à leur arrivée, sachant que personne ne se trouvait en danger à l'intérieur, et en portant leur tenue complète de protection, pourraient servir d'exemple à leurs homologues de l'Hexagone.

Source : L'ardennais