Un pompier et son épouse trouvés morts chez eux dans le 7e

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le 12.10.2010
Un pompier et son épouse trouvés morts chez eux dans le 7e

Hier après-midi, un équipage de sapeurs-pompiers lyonnais a été confronté à l'une des pires épreuves de ce métier. Ces hommes de la caserne Rochat ont en effet découvert dans un appartement de l'avenue Berthelot, à Lyon (7e), les corps sans vie d'un de leur collègue et de son épouse.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait d'une tragédie familiale, que rien ne laissait présager. Le drame a été découvert après que l'employeur de la jeune femme se fût inquiété de son absence injustifiée. Ne parvenant pas à la joindre, hier matin, il a téléphoné à la caserne Rochat, rue de la Madeleine à Lyon (7e), dans l'espoir de contacter son mari. Mais le sergent Xavier Lepeule n'était pas de garde hier. Quand l'employeur a rappelé, quelques heures plus tard, l'inquiétude est montée d'un cran. Car le sergent ne répondant pas non plus aux appels de ses collègues, un équipage de la caserne a été envoyé au domicile du couple. Mariés depuis environ un an, Xavier Lepeule et son épouse n'habitaient pas très loin de la caserne, 89 avenue Berthelot, à proximité de la rue Garibaldi.

En pénétrant dans l'appartement, les pompiers ont découvert une scène d'horreur. Xavier Lepeule et son épouse étaient décédés tous les deux, de mort violente. La jeune femme avait été égorgée, son mari avait un couteau dans le ventre.

Choqués, les pompiers ont aussitôt alerté la police, qui a procédé aux premières constatations. La mort remonterait à 48 heures au moins, et la porte du logement était fermée de l'intérieur. L'enquête, confiée au commissariat du 7e, s'oriente donc vers un homicide suivi d'un suicide, dont les raisons semblaient hier incompréhensibles.

Le mois dernier, Xavier Lepeule avait été blessé lors d'une altercation avec un automobiliste, qui lui avait cassé le nez d'un coup de poing. En arrêt de travail à la suite de cette blessure, pour laquelle il avait déposé plainte, il avait repris le travail mercredi. C'est la dernière fois que l'ont vu ses collègues.

Décrit comme « un garçon calme, posé, qui avait une vie sans histoire », Xavier Lepeule était également apprécié de sa hiérarchie, qui le considérait comme un élément de valeur. Sportif accompli, cet homme d'une trentaine d'années était champion de « rope climbing », des épreuves de grimper de corde à la seule force des bras pratiquées lors de championnats des sapeurs-pompiers.

Après l'annonce du drame, une cellule psychologique a été mise en place hier à la caserne Rochat, déjà éprouvée cet été par la mort accidentelle d'un caporal lors d'un saut en chute libre.

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Le couple a vécu 4 ans dans le Beaujolais « On ne voulait pas qu'ils partent »

le nom de Xavier Lépeule est toujours inscrit sur l'effectif du corps des pompiers volontaires de Theizé.

Pourtant depuis cet été et son déménagement à Lyon, le sergent Lépeule n'intervenait plus dans le village. Depuis trois ans et demi, cet homme apprécié de tous était professionnel la semaine et poursuivait sa mission le week-end. Toujours prêt à partir sur une intervention.

Avec Aurélie, son épouse, le couple s'était installé à Frontenas. C'était au mois d'août 2006 et ces deux jeunes venaient de se marier. Très vite, Xavier Lépeule s'implique dans la vie de son lotissement. Chantal, sa plus proche voisine, est la présidente de l'association du Pré Marzy où la victime était trésorier. Elle est pétrifiée par ce drame : « C'est tellement violent. Rien ne présageait une telle folie.

On ne voulait pas qu'ils partent sur Lyon. On n'a pas compris ce déménagement d'autant qu'ils venaient d'acheter leur maison. Ils se plaisaient tellement ici mais Aurore était très fatiguée par ses trajets professionnels. Et ils voulaient un enfant. » A Frontenas comme à Theizé, on se refuse à croire à un homicide suivi d'un suicide.

La violence du scénario ne colle pas avec l'image de ce couple gentil, serviable, aimant les balades à vélo dans les bois et les vignes, accompagné de leur labrador. Lui si sportif, elle si douce. « Un très beau couple » qui n'aurait jamais dû quitter le Beaujolais.

Source : Le progres

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Le drame familial confirmé dans le 7e arrondissement

L’autopsie réalisée mardi sur les corps du couple, retrouvé mort dans son appartement de l'avenue Berthelot, le confirme.

Ce week-end, l’homme, un pompier de 29 ans de la caserne Rochat, a égorgé son épouse de 28 ans avant de se suicider en s’ouvrant les veines, puis en se poignardant au thorax.
L’enquête dans l’entourage des victimes a montré qu’ils traversaient des difficultés conjugales que le mari avait du mal à support