Lédonien d'origine, le commandant Nicolas Marillet, 30 ans, revient sur ses terres après un passage par le service départemental d'incendie et de secours de l'Isère
« Je pense que c'est important de partir. Mais une partie de mon cœur est toujours restée ici. Alors, quand l'occasion de revenir s'est présentée, je l'ai saisie ».
C'était aussi une question de qualité de vie pour le commandant Nicolas Marillet, sa compagne, et leurs deux enfants de 3 ans et 6 mois.
Il vient donc de prendre le poste de chef du groupement opérationnel au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Jura, à Montmorot. Le voilà donc responsable de l'opérationnel, bien sûr, mais aussi de la prévention, du prévisionnel, ainsi que du centre opérationnel départemental et de son centre de traitement de l'alerte (CTA). L'endroit où arrivent et sont traités tous les appels adressés aux sapeurs-pompiers dans le Jura.
A 30 ans, Nicolas Marillet a réalisé ses ambitions d'enfant. « Le mari de ma nounou était pompier, se souvient l'officier. J'ai baigné dans cette ambiance depuis tout petit. » « Une chance », sourit-il. Du coup, le jeune homme a eu un parcours classique.
Jeune sapeur-pompier, puis pompier volontaire à Lons. « En parallèle, j'ai passé mon bac et j'ai fait un DUT Hygiène et Sécurité », se souvient-il. Nicolas Marillet se tourne ensuite vers une école d'ingénieur. « Mais entre-temps, j'ai eu mon concours d'officier. J'ai été recruté en 2000 par le service départemental d'incendie et de secours de l'Isère en tant que lieutenant. »
Il a passé quatre ans à l'état-major avant de prendre ses galons de capitaine et de devenir chef de centre à Grenoble. Là , Nicolas Marillet gérait cinq casernes, quatre-vingt-dix pompiers professionnels et cent trente volontaires.
Il a passé un master de droit public, puis est retourné à l'état-major isérois au grade de commandant.
Source : le progres