Comment font-ils pour assurer leur service ?

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Pompiers, gendarmes, policiers, ambulanciers, chauffeurs de bus, postiers... Comment les services publics s'organisent-ils face au manque de carburant ?

> Pompiers. La nouvelle caserne de Niort dispose d'une station-service interne dotée d'une cuve de gasoil accordant quelques semaines d'autonomie aux engins de secours. En cas de besoin, elle est également accessible aux véhicules des centres de secours des communes périphériques.

> Gendarmes. Les véhicules se ravitaillent habituellement dans des stations-service privées, avec des cartes d'abonnement. « Nous disposons aussi de quelques citernes, dans des brigades territoriales, en dernier recours », indique le colonel commandant le groupement.

> Police. Comme les gendarmes, les policiers niortais dépendent de stations-service commerciales. Avec également une réserve de sécurité, « sous la forme d'un accord tacite avec un organisme qui possède des cuves, et nous en garde une quantité suffisante », indique, sans plus de précision, le commissaire de police.

> Hôpital. Pas de risques de pénurie pour l'heure au centre hospitalier de Niort, qui dispose de ses propres cuves de gazole et de sans plomb sur site. « Nous avons aujourd'hui de quoi approvisionner notre parc de véhicules pendant un mois et demi ou deux mois », assure-t-on à la direction du service achats et logistique de l'hôpital. Parmi les quelque 150 véhicules que compte l'établissement, priorité est donnée aux véhicules d'urgence du Smur, à ceux des ambulanciers et à ceux chargé d'assurer l'approvisionnement logistique en linge, repas ou médicaments. Pas question en tout cas pour les professionnels de santé, amenés à se rendre jusqu'à 40 km au nord de Niort ou en limite du département, d'économiser leurs déplacements. « Nous les avons rassurés sur nos stocks afin qu'ils ne tiennent pas compte de ce contexte de pénurie. Et ce dans le souci d'assurer notre mission de service public 24 h sur 24 h et 365 jours par an. »

> Transport scolaire. Le conseil général des Deux-Sèvres, compétent notamment en matière de transport scolaire, juge la situation « satisfaisante ». Le Département fait appel à une vingtaine de prestataires pour la circulation d'environ 300 cars et d'une soixantaine de petits véhicules. Des professionnels qui se sont engagés pour l'heure à assurer l'intégralité des circuits, aujourd'hui et demain vendredi. Après ? Les vacances scolaires de la Toussaint arriveront peut-être à point nommé...

> La Poste. Aucun problème annoncent de leur côté les services de La Poste, presque surpris par la question. « Nous ne sommes pas prioritaires, alors on s'organise, comme n'importe quel particulier ou entreprise. »

Où trouver du carburant ?

Les rédactions de la NR se mobilisent pour vous informer sur les approvisionnements des stations-service. Pour savoir en temps réel où trouver du carburant dans les principales villes du département, connectez-vous sur lanouvellerepublique.fr, puis cliquez sur la carte des stations.