Crise: 16 départements réduisent leurs effectifs de pompiers

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Crise: 16 départements réduisent leurs effectifs de pompiers

Nouveau messagede oldfireman » 09 Nov 2010, 18:51

(AFP) le 09 novembre 2010
Crise: 16 départements réduisent leurs effectifs de pompiers professionnels :!:

PARIS — Seize départements français ont annoncé, pour la première fois, une réduction des effectifs de pompiers professionnels en raison de la crise économique, selon une enquête réalisée pour la 4e journée nationale des Services départementaux d'Incendie et de Secours (SDIS).
"Les SDIS sont confrontés, comme les autres collectivités et établissements publics, à la crise des finances publiques", a expliqué mardi l'auteur de l'enquête, Arnaud Mandement.
"Ces réductions d'effectifs vont de moins un (Val-d'Oise) à moins 62 pour le département du Nord (sur un effectif total de 2.500), c'est parfois une baisse symbolique, mais c'est une première", a-t-il précisé, lors de cette réunion organisée à Paris par l'Assemblée des départements de France (ADF). :!:
"On a changé d'époque, on ne parle plus de création de postes, mais de démarches de plus en plus fines de gestion des personnels, d'une nouvelle organisation du temps de travail, des régimes de garde, de l'affection des personnels, de mutualisation des moyens", a ajouté l'expert. :!:
Le président de l'ADF, Claudy Lebreton (PS), a ouvert la journée en affirmant que "les départements (qui financent 56% du budget des SDIS, le reste provenant des communes) sont confrontés à une crise financière qui va les atteindre dans leur mission", avec un nombre d'interventions "en augmentation de 6% entre 2008 et 2009 et des recettes qui se sont effondrées".
Il a plaidé pour "renforcer l'efficacité de notre gestion".
Des élus se sont aussi inquiétés de la désertification médicale des zones rurales et de la fermeture d'hôpitaux de proximité par les agences régionales de santé, ce qui rallonge les temps de transport des ambulances.
Selon les élus, lorsqu'une personne fait un malaise dans la rue, les pompiers interviennent gratuitement, mais lorsque le malaise survient à domicile, le Samu ou le SMUR doivent intervenir. Faute d'ambulances du Smur, les pompiers interviennent, mais l'assurance-maladie doit rembourser l'intervention, ont estimé les élus.
Dans les Deux-Sèvres, le président du SDIS, Jean-Luc Drapeau, a dit que son assemblée départementale avait voté le principe de facturer aux hôpitaux 350 euros la demi-heure les interventions relevant du Samu ou du Smur.
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«Un effectif en baisse mais des moyens identiques»

Nouveau messagede bodje » 26 Nov 2010, 16:03

Pour le colonel Delaigue, la baisse des effectifs du SDIS n’a aucune incidence sur le niveau opérationnel des secours. Entretien avec le chef du Corps départemental

Lors de la journée nationale des SDIS, 16 départements ont annoncé une réduction des effectifs de pompiers professionnels en raison de la crise des finances publiques. Le Rhône en fait-il partie ?

Je n’ai pas eu connaissance de cette enquête. Dans le Rhône, nous sommes vigilants sur les effectifs et on ne peut pas parler de baisse opérationnelle. En revanche, en 2010, nous n’avons pas recruté de pompiers professionnels car nous avons passé un accord avec les organisations syndicales pour que les sapeurs-pompiers puissent choisir leur régime de travail.

Il en existe trois : le régime en 12 heures qui correspond au droit commun et a été créé en 2002, le régime de 24 heures, le régime « historique » des pompiers qui demande plus de présence sur la caserne et qui était en voie d’extinction et enfin le régime de 24 h (travail)/48 h (repos) avec logement en casernement.

Dans le premier cas, 1 607 heures sont travaillées par an, dans le second cas environ 2 200 et 2 600 pour le troisième régime.

>> Les salaires sont donc différents en fonction du régime choisi ?

Non, quel que soit le régime, le salaire reste le même.

>> C’est la première formule qui a eu la préférence ?

Non et cela nous a tous surpris. Beaucoup d’agents qui travaillaient en 12 heures, notamment les jeunes, ont voulu passer en 24 heures. En gros, 30 % sont en 12 heures, 60 % en 24 heures et 10 % en 24/48.

>> Et cela a eu un effet sur les effectifs ?

Oui, on s’est retrouvé avec davantage d’hommes dans les casernes. Donc on a stoppé provisoirement les remplacements des départs en retraite. Cela devenait inutile de remplacer les 30 à 40 départs annuels. En résumé, nous avons moins d’effectifs mais plus de potentiel. Le niveau opérationnel du SDIS n’a pas diminué.

>> Aucun lien donc avec des restrictions budgétaires ?

Le Département nous a alloué des moyens importants en 2009 (95 millions d’euros) ce qui nous a permis d’engager une grosse restructuration des neuf plus gros sites du SDIS (Corneille, Rabelais, Madeleine, Gerland, Croix-Rousse, Duchère à Lyon, casernes de Villeurbanne et Villefranche, site de Saint-Priest). Jusqu’à 2012, le budget restera constant et ne diminuera pas. Cette stabilisation n’aura pas d’incidence sur les réhabilitations programmées.

Propos recueillis par Annie Demontfaucon

La CGT dénonce « une politique de rigueur »


La CGT ne conteste pas le fait que les négociations sur le temps de travail aient généré un volume d’heures supplémentaires. Mais pour Sammy Diarra, secrétaire général de la section CGT, ces heures gagnées devaient être utilisées pour « faire un secours public de qualité ». « Notre direction s’en sert pour ne pas remplacer les départs en retraite ». Le syndicaliste souligne que le corps des sapeurs-pompiers a perdu 100 hommes depuis 2009 et qu’il ne recrute plus de professionnels : « Il manque du personnel au quotidien. Les ambulances devraient être armées à quatre hommes mais on s’aperçoit que beaucoup d’engins partent à trois. » La CGT critique également une autre décision du SDIS concernant les délais de départ en intervention qui passent de 6 à 10 minutes dans les casernes de sapeurs pompiers volontaires : « Cela veut dire que les pompiers arriveront plus tard, pointe Sammy Diarra. L’égalité des secours n’existera plus dans le département du Rhône. C’est grave quand on sait que chaque minute de perdue, c’est 10 % de chances de survie en moins ». La CGT dénonce « cette politique de rigueur » et appelle à une journée d’action le 30 novembre avec la tenue d’une assemblée générale à la caserne de Villeurbanne Cusset à 9 heures. « La coupe est pleine » pour le syndicat.

Source le Progres
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