Collaboration étendue entre les pompiers et les gaziers

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La "procédure gaz renforcée" a été officiellement présentée mardi.

Elle est née au lendemain de l’explosion qui avait coûté la vie à un pompier cours Lafayette début 2008.

Le dispositif prévoit une grille identique de questions pour les centres d’appel de GrDF et des pompiers afin de mieux évaluer les risques potentiels des incidents signalés.

Testé dans le Rhône, le dispositif sera étendu à toute la France l’an prochain.

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Sécurité Pompiers et gaziers du Rhône étendent leur collaboration

« On n'aurait pas pu empêcher la mort du pompier cours Lafayette, mais on peut encore réduire les risques ». Le colonel Serge Delaigue, directeur du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Rhône, a présenté hier la procédure gaz renforcée (PRG), élaborée après la violente explosion du 28 février 2008. Testé pendant plus d'un an dans le département, ce partenariat entre pompiers et gaziers a été définitivement adopté en juillet dernier et sera étendu à l'ensemble du pays l'été prochain. Dans le Rhône, les centres d'appel de GrDF et des pompiers ont désormais une grille identique de questions afin d'évaluer au mieux l'ampleur des incidents signalés. Un travail essentiel puisque les sapeurs-pompiers interviennent 1 250 fois par an sur des fuites de gaz. Dans 12 % des cas, l'incident est qualifié en PRG et un dispositif de sécurité spécifique est mis en place. « La première mesure est d'établir un périmètre de sécurité de 50 mètres autour de la fuite, précise le colonel Delaigues, personne ne peut le franchir en dehors des sapeurs pompiers et des gaziers ». Une équipe de 20 pompiers est dépêchée alors que depuis le bureau d'exploitation du gaz situé à Vaise (9e), les techniciens de GrDF guident leurs hommes sur le terrain afin d'identifier les robinets et de couper le gaz, si nécessaire.

Un important volet préventif
La collaboration entre pompiers et gaziers va encore se renforcer puisque les gaziers auront bientôt accès à un canal pour s'intégrer au réseau radio du SDIS du Rhône. Ces mesures sont également doublées d'actions de prévention auprès des entreprises qui travaillent sur la voie publique. « Les dommages sur les conduites de gaz ont baissé de 30 % en deux ans, constate Hugues Malinaud, directeur territorial de GrDF. On réalise 3 000 visites inopinées de chantiers par an pour s'assurer que les mesures de sécurité sont prises. »

Source : 20 minutes

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Permettre aux soldats du feu d'intervenir en toute sécurité : tel est le but de la convention qui a été signée, hier, entre les différents acteurs de la lutte contre les feux de forêts (Service départemental d'incendie et de secours, conseil général, Office national des forêts, Direction départementale des territoires et de la mer) et ERDF.

Au cœur du dossier : l'échange de données cartographiques.
« Grâce aux données fournies par ERDF, nous pouvons ainsi améliorer la lutte contre les feux de forêts aux alentours des lignes. On peut concrètement savoir ce que l'on a autour de nous quand on est sur le terrain, et nous pouvons mettre en sécurité les équipages d'avions lors des largages. De même, de nuit, les données cartographiques recensant, notamment, les lignes à haute tension nous permettent de savoir où et comment évoluer », commente-t-on du côté du SDIS.

Pour ERDF, l'échange de ces données cartographiques, avec le dispositif de lutte contre les incendies de forêts, présente également un intérêt particulier. Et cela pour deux raisons : « Tout d'abord pour nos investissements », explique Alain Saclier, directeur territorial pour ERDF Aude. « En effet, pour l'enfouissement des lignes, nous allons intervenir prioritairement sur celles qui peuvent être soumises aux risques incendies. Par exemple, l'an passé, nous avons enfoui 10 km de lignes dans le massif de la Clape ».

ERDF pourra également identifier la végétation située en dessous des lignes, pour établir un programme de travaux d'élagage.

Source Midi Libre