500pompiers étaient en exercice, la semaine dernière, dans les environs de Nantes. But de ces trois jours de formation: sauver dix personnes après un tremblement de terre.
Un tremblement de terre d'amplitude 5,8 sur l'échelle de Richter, avec un épicentre situé à Orvault, au nord de Nantes. Les dégâts sont importants dans l'agglomération, il y a au moins dix victimes. Cinq communes sont plus touchées: Blain, Nort-sur-Erdre, Saffré et Issé.
Autant de sites d'exercice pour les 500 sapeurs-pompiers mobilisés, venant du nord de la France, du Finistère à la Moselle. Dont une unité de 18 Morbihannais au sein de la section Bretagne. Car oui, il ne s'agissait que d'un exercice, certes de grande ampleur, mis en place sur trois jours non-stop, «qu'il fasse froid ou qu'il fasse nuit», a souligné le lieutenant-colonel Serge Delaunay, chef du groupe formation au SDIS du Morbihan, qui participait à la manœuvre dans le but également d'accompagner quatre sapeurs-pompiers étrangers (Croatie, Monténégro et Serbie), venus valider leur pratique enseignée à Zagreb, en décembre dernier.
Un exercice d'ampleur nationale
«Le cycle de travail était assez éprouvant, a jugé le patron de la formation du SDIS 56. Avec deux exercices de cinq heures à la suite, suivis de dix heures de repos». Objectif: participer à un exercice d'ampleur nationale, comme cela a été le cas dernièrement à Haïti, Mexico ou en Algérie.
Tout en effectuant des entraînements dans toutes les conditions, les plus proches de la réalité. Le tout, en travaillant sous les ordres d'un stagiaire que les sapeurs-pompiers ne connaissent pas. Le travail de sauvetage-déblaiement n'a pas été de tout repos. Ce qui était le but de la manœuvre. Surtout pour douze sapeurs-pompiers qui validaient là leur formation de niveau 3.
Source : le télégramme