le 09.12.2010
Peine confirmée pour le « pompier braqueur »
La cour d’assises de l’Ain l’a condamné à la même peine que celle de la Loire
Le « pompier braqueur » ne retournera donc pas en prison. Ainsi en a décidé la cour d’assises de l’Ain qui, rejugeait ces deux derniers jours ce Ligérien.
Il est reparti libre de la salle d’audience, condamné à la peine de cinq ans d’emprisonnement dont cinquante-quatre mois avec sursis, ce qui correspond aux six mois de détention provisoire qu’il avait purgés après son interpellation. C’est exactement la même peine qu’en première instance, le 12 mars 2010 devant la cour d’assises de la Loire, à Saint-Etienne.
On se souvient que le ministère public, au vu de la gravité des faits, avait estimé que cette peine n’était pas adaptée, et avait décidé d’interjeter l’appel.
Lors de ce second procès, Mme Lenoir, avocate générale, a requis une peine de trois ans de prison ferme, que les jurés n’ont donc pas suivie.
L’accusé, un pompier de la Loire de 56 ans qui, à l’époque, allait être promu commandant, s’était rendu coupable de deux vols à main armée, contre des agences postales, à Bussières le 20 juin 2006 et à Nervieux, le 24 octobre de la même année.
Il s’agissait d’éponger ses dettes cachées à sa compagne. L’homme, qui était défendu par M e Marie-Christine Buffard, a, suite à sa libération, pu obtenir un emploi, régler ses dettes et indemniser les victimes, des guichetières des agences postales particulièrement choquées lors des faits.
Elles étaient partie civile dans le procès, représentées par M e Laurent Sounega. L’argument d’une reconstruction qu’une détention aurait pu anéantir a été plaidé par la Défense.