
Le centre de secours de Brest compte aujourd'hui 247agents, dont 154 sapeurs-pompiers professionnels et 65 volontaires. Chaque jour, 39 sont de permanence. Ils interviennent sur tout le territoire de Brest Métropole Océane, soit huit communes pour une population d'environ 220.000 personnes. Pour mener à bien leur mission, ils possèdent 45 véhicules, dont deux nouveaux reçus en 2010: une échelle pivotante combinée et un véhicule léger infirmier. 25% du département. En 2010, ils ont été appelés à 11.341reprises. Soit, 5,38% de plus qu'en 2009. Le nombre d'interventions enregistrées à l'échelle du département est de 48.285. Un chiffre qui a, lui, augmenté de 2,5%. 8% d'incendies.
75% des interventions concernent ce qu'on appelle du secours à la personne. Dans certains cas, il s'agit simplement de «bobologie». Plus que du secours, les pompiers font du transport vers l'hôpital, pour des contrôles. «Mais c'est le prix à payer si l'on veut une sécurité optimale», assure le lieutenant-colonel Boulic, soulignant que, «dans le lot, on découvre aussi parfois des pathologies cachées». Parallèlement, le nombre d'incendies a baissé et concernait, en 2010, 8% des interventions. Parmi les plus marquantes : le feu du bar-tabac de Plougastel, celui du navire Acergy-Falcon qui était dans le troisième bassin ou encore celui d'une maison à Saint-Marc. Deux personnes avaient été sauvées de l'habitation entièrement détruite par les flammes.
S'il y a aujourd'hui moins d'incendies, «c'est que de gros efforts de prévention ont été faits et beaucoup d'installations électriques ont été revues», estime Gilles Boulic. Moins d'accidents. Le nombre d'accidents de la circulation a, lui aussi, beaucoup diminué et est aujourd'hui à la marge. Pour le lieutenant-colonel, «le programme national et la multiplication des radars y sont pour beaucoup. Il y a des accrochages mais les accidents violents sont rares.
Et, les véhicules étant de plus en plus perfectionnés technologiquement parlant, les conséquences sont, du coup, moins dramatiques». Des secours spécialisés. Les 17% d'interventions restantes concernent des inondations, tempêtes et des secours spécialisés, sachant que Brest regroupe toutes les spécialités existantes (risques chimiques, recherches en milieu périlleux, sauvetage déblaiement, feux de navires, feux de forêt, plongeurs et sauveteurs côtiers). Gestion de l'alerte. Parmi les gros projets pour 2011, le centre de secours de Brest, comme tous ceux du département, va se voir doter d'un nouveau système de gestion de l'alerte. Ceci signifie, nouveaux logiciels et nouveaux matériels.
L'objectif: raccourcir encore les délais d'intervention. Coût de l'opération: 4M€. Tramway. Au menu 2011 également: intégrer le tramway et se préparer à de nouvelles techniques opérationnelles. Cette nouveauté sur le plan de l'aménagement urbain mobilise une personne à plein temps. Nouveau centre. Un déménagement? Le sujet revient régulièrement sur la table. «Mais rien n'est prévu à court terme», affirme le lieutenant-colonel. Reste que les locaux, construits en 1974 sur quelque six hectares à Kérallan, nécessitent des travaux. Après le sol du gymnase, les logements et les sanitaires, c'est une remise pour les ambulances qui a été aménagée en 2010. Cette année, les efforts seront concentrés sur la création d'un îlot central qui abritera les services logistiques et un nouveau poste de garde.
Source : Le télégramme