On est prié de faire attention ; à l'intérieur la chaleur monte à 800°, mais chaque pompier doit en passer par là ./Photo DDM. Florent Raoul
Hier les pompiers sont repartis lutter contre les flammes et la fumée.
Non pas dans le cadre d'une alerte classique, mais dans le cadre de ces exercices incontournables dans la vie d'un soldat du feu. Imaginez une grande boîte métallique (en l'occurrence un container primitivement destiné aux transports de marchandises) équipée d'ouvertures pour laisser passer les gens mais aussi pour attiser le feu. On dirait une sorte de gros insert où l'on entasse des palettes qui seront embrasées pour l'exercice.
Car c'est bien là -dedans que les pompiers pénètrent pour apprivoiser le danger. Qu'ils soient des recrues ou hommes plus chevronnés, il faut y passer, soit pour un premier contact, soit pour conserver les réflexes synonymes de sécurité.
Pas de panique surtout ! Un long briefing et un exercice à blanc mettent en confiance les postulants à cette visite infernale. Des exercices de ce type ont lieu une vingtaine de fois en moyenne par an. Tous les pompiers du département y sont allés au moins une fois déjà pour affronter des températures qui avoisinent les 800°. À ce tarif -là il faut savoir économiser ses gestes, car on perd beaucoup d'énergie… et du poids. Ce n'est pas un jeu mais une mise en condition, pour rester en vie.
Source : La dépeche
