Signature, hier matin, du nouveau plan Orsec NoVi (nombreuses victimes) entre le préfet et le colonel des pompiers qui a supervisé sa rédaction. Un exercice grandeur nature est prévu la semaine prochaine pour l'éprouver.
Le dernier plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) en vigueur en Lot-et-Garonne datait de 2008. Ce document administratif «régalien», comme le soulignait hier au moment de sa signature, le préfet Marc Burg, prévoit de manière précise le déploiement des secours et leur coordination : «Du primo-intervenant jusqu'à l'évacuation des victimes, chacun sait ce qu'il a à faire», renchérit Olivier Thomas, chef du service interministériel de défense et de protection civile. Samu, Agence régionale de santé, services de police et de gendarmerie, sapeurs-pompiers, association (Croix-Rouge, Protection civile, etc.) sont ainsi préparés à la situation de crise via des «fiches réflexes». «Mais ce plan Orsec NoVi, pour de nombreuses victimes, n'est pas un document figé», insiste le préfet. «Il évolue en permanence et notamment au gré des 3 à 4 exercices annuels qui sont organisés sur le terrain avec l'ensemble des acteurs, au premier rang desquels les maires, dont l'un des rôles est d'organiser la sauvegarde de leur population.»
À partir de 10 victimes
Concrètement, le plan Orsec NoVi est déclenché par le préfet à partir de 10 victimes, en cas d'accident routier, ferroviaire, aérien, chimique, environnemental, «social» (bousculade ou événement lors d'un rassemblement type manifestation, concert, etc.), voir catastrophe naturelle (inondation, tremblements de terre, etc.). Le dispositif est alors piloté directement par le préfet depuis un poste de commandement opérationnel installé en préfecture et relayé sur le terrain par les sous-préfets qui pilotent, eux, les secours sur place.
Cette nouvelle mouture du plan Orsec a été rédigée par le Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 47) du colonel Philippe Rigaud : «Le résultat est encore plus opérationnel que ne l'était le précédent plan», détaille le colonel.
Source: la dêpeche
