Pompiers agressés à Toulouse : un suspect arrêté
Voir le premier message non lu • 2 messages
• Page 1 sur 1
Pompiers agressés à Toulouse : un suspect arrêtéUn jeune homme de 21 ans a été interpellé mardi matin à son domicile, dans le quartier du Mirail, et a été présenté mercredi au parquet. Connu des services de police depuis plusieurs années, il est soupçonné d'avoir participé à l'agression des pompiers à la Reynerie le 3 août dernier. Venus porter secours à une vieille dame, trois pompiers avaient été violemment pris à partie par plusieurs jeunes. Insultés et menacés de mort – l'un d'eux a même reçu un coup de pied au visage – les secouristes avaient fini par rebrousser chemin, mais leur véhicule avait alors été caillassé. Un homme déjà condamné à 5 reprises Jusqu'à présent, les enquêteurs chargés de l'affaire s'étaient heurté à une certaine loi du silence, aucun témoin n'ayant souhaité se manifester. Les policiers en avaient d'ailleurs appelé à la "responsabilisation des citoyens" en invitant les habitants ayant assisté à la scène à coopérer. Le jeune homme arrêté mardi a déjà été condamné par la justice à cinq reprises. Il était également recherché dans deux autres affaires, notamment pour vol aggravé.
Trois ans de prison requis contre l'agresseur des pompiersMe Boguet s'est montré sévère à l'encontre de l'agresseur de ses clients, trois pompiers agressés en août./ Photo DDM, Michel Viala Plus de quatre mois après l’agression, la justice s’est de nouveau penchée hier sur la violente altercation entre garçons des cités et des pompiers. C’était le samedi 3 août et l’incident, violent, a laissé des marques. Les trois pompiers victimes ne l’ont pas caché hier devant les juges d’appel. Une vingtaine de collègues, des officiers et le directeur du service départemental d’incendie et de secours, le colonel Touflet, les soutiennent dans la salle d’audience. Bellile Diab, 21 ans, compte sur trois proches, sa famille, à qui il sourit. «On me reproche des choses que je n’ai pas faites. Je suis seul et on me met tout sur le dos», lâche tout de suite ce père de famille. Les victimes parlent «de furie», d’un homme «surexcité». Difficile à imaginer à l’observer s’agacer, frêle sur son banc. Et pourtant. Insultes, menaces, celui qui voulait «des explications» suite à un très hypothétique coup de volant du chauffeur de l’ambulance, admet «ses erreurs». Il conteste en revanche avoir lancé un pavé sur l’ambulance qui quittait le quartier sans avoir pu porter secours. Un crève-cœur pour les trois professionnels. Quatre mois après, ils ne l’ont pas digéré. «Notre devise, c’est sauver ou périr. On n’a pas pu porter secours», regrette toujours un membre de l’équipage. Son chef insiste : «Notre principe c’est de porter secours, pas d’agresser les gens». Me Boguet, avocat des pompiers, ironise sur le prévenu «qui voulait des excuses ! De qui se moque-t-on ?» et sur ses mensonges, piégé par une photo où il est habillé de jaune comme l’ont toujours dit les victimes quand, depuis son arrestation, il affirme qu’il était en blanc. D’ailleurs l’avocat général Gâté aggrave les réquisitions : trois ans dont un avec sursis. Diab avait pris deux ans en correctionnelle. La cour rendra sa décision le 8 janvier. Et méditera sur les efforts de la défense. «Pas pour excuser les faits», ont prévenu Mes Parra Bruguière et Etelin. Faits «inexcusables» insiste Me Etelin. «Ce n’est pas les pompiers que Diab visait. Pour lui c’est une querelle d’automobilistes», essaye Me Parra Bruguière. Et Me Etelin s’est efforcé, au-delà du contexte, de démontrer que l’entrave aux secours n’existait pas. «Il n’y a jamais pensé. Ce n’était pas son but». Source : la depeche
2 messages
• Page 1 sur 1
Retourner vers SPP - Derniéres Nouvelles Qui est en ligneUtilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 7 invités |
||