Grève des pompiers : Les raisons d'une crise inédite
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Grève des pompiers : Les raisons d'une crise inéditeUne cinquantaine de pompiers icaunais du syndicat SUD ont manifesté jeudi 10 octobre dans les rues d'Auxerre. - SALESSE Florian Les sapeurs-pompiers icaunais du syndicat SUD ont à nouveau manifesté dans les rues d'Auxerre, jeudi 10 octobre. Analyse d'un mouvement qui a commencé le vendredi 4 octobre et qui n'est pas prêt de s'éteindre. Une semaine. Le syndicat SUD a entamé une grève il y a une semaine au sein du service départementale d’incendie et de secours (Sdis 89). Depuis, le syndicat sénonais SNSPP, majoritaire dans le département mais moins virulent, a rejoint le mouvement, lui donnant une ampleur inédite. Aujourd’hui, le dialogue semble interrompu. À tel point que les grévistes auxerrois, après s’être lancés dans un quatrième défilé pour réclamer une revalorisation salariale, ont organisé une cérémonie en « mémoire du dialogue social ». Pourtant, depuis le début de la crise, le directeur du Sdis, le colonel Pascal Belhache, répète le nombre de groupes de travail qu’il a mis en place avec les syndicats. Une bataille entre le SNSPP et Sud pourrait être à l'origine du mouvement Alors que les tensions semblent se cristalliser sur sa propre personne, le patron des pompiers de l’Yonne évoque son « interprétation » de l’origine du mouvement. « Lors de la dernière grève, en 2009, au terme de laquelle les indemnités avaient été négociées, une clause de revoyure en 2013 avait été signée. » Une raison qui explique, selon lui, la « violence de la protestation ». Le préfet refuse de nommer un médiateur, comme son président, le sénateur Pierre Bordier, le directeur avance également les futures élections professionnelles organisées l’année prochaine. La bataille entre le SNSPP majoritaire et son dauphin SUD pourrait, en partie, être à l’origine du mouvement. Et aussi à l’origine d’une certaine surenchère. Le délégué syndical SUD, Stéphane Lessire, dénonçait des blâmes contre certains de ses collègues, lundi dernier. Affirmait que le préfet ne voyait pas d’inconvénient à l’utilisation des véhicules pour défiler. Se scandalisait du refus des autorités à le recevoir. Hier, au milieu du cortège, le représentant a fait machine arrière. En effet, aucun blâme n’a été signifié. « Il n’y a pas l’ombre d’un document préparé ou écrit concernant les sanctions », martelait hier le colonel Belhache. Le directeur de cabinet du préfet, Zoheir Bouaouiche, a rappelé aux grévistes l’interdiction d’utiliser les véhicules pour manifester. Enfin, Pierre Bordier assure ne pas avoir été contacté par le syndicat depuis le début de la crise. Le préfet refuse de nommer un médiateur Agacé par la situation, le préfet, Raymond Le Deun, qui « approuve sans réserve la position du président Bordier », a refusé de « nommer un médiateur extérieur. J’estime que toutes les voies de discussion sont loin d’avoir été épuisées. Le président est prêt à recevoir les organisations syndicales, mais les délégués de SUD ne se sont pas manifestées. » Le colonel Pascal Belhache, de son côté, travaille « depuis dimanche à une solution pour permettre aux organisations de sortir de la crise. Je ne ferai pas de ce mouvement une affaire personnelle. » Hier soir, le syndicat SUD lui a remis une proposition de rencontre. Assortie de « conditions préalables » jugées « loufoques » par le directeur. Il n’a néanmoins pas fermé la porte à un dialogue. Lundi, une autre réunion est déjà programmée entre SUD et le président du conseil général, André Villiers. La crise n’est pas encore terminée. Source : l'yonne .fr
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