À l’instar de leurs homologues de Mâcon, Montceau et Chalon, les pompiers du Creusot se sont eux aussi mis en grève vendredi
Lancé mercredi, le mouvement de grève des pompiers de Saône-et-Loire initié par le Syndicat autonome des sapeurs-pompiers (SASPP) et la CGT a atteint la caserne creusotine vendredi.
Les soldats du feu demandent un nouveau calcul de leur temps de travail. Pour illustrer une situation où les gardes en caserne de 24 heures ne sont rémunérées que 16,84 heures, les pompiers du Creusot arboraient hier des étiquettes avec le décompte de leurs heures non rémunérées sur 2013. La moyenne départementale s’élève à 600 heures par an et par pompier. « Cette disposition était acceptée auparavant parce que les pompiers logeaient presque tous sur place et pouvaient donc terminer la permanence chez eux », détaille David Carré du SASPP qui précise qu’actuellement seulement sept professionnels sur les 36 que compte le centre habitent dans les logements de service.
Justement, concernant le départ programmé des agents des logements de service, le mouvement entend également faire savoir que la compensation proposée pour couvrir les loyers n’est pas suffisante. Les pompiers y voient une perte de leur pouvoir d’achat. Enfin, si la colère des pompiers éclate aujourd’hui, c’est qu’ils ont l’impression de ne pas être entendus depuis les tentatives de refonte de la filière depuis six mois.
Les interventions ne sont pas perturbées par la grève, ni en qualité ni en rapidité.
Source : le JLS
