LUXATION DE L'ÉPAULE

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LUXATION DE L'ÉPAULE

Nouveau messagede Fireserge33 » 08 Mar 2013, 21:25

QU'ESTCE QUE C'EST ?
La luxation de l'épaule concerne avant tout l’articulation entre la tête de l’humérus et l’omoplate.

Il existe aussi , à coté de la luxation scapulo humérale, des luxations entre l’articulation de la clavicule et celle de l’omoplate ou encore entre la clavicule et le sternum.

La luxation donne une impression de déboîtement articulaire qui est bien décrite par la personne blessée.

La douleur est importante et la personne se présente spontanément dans une attitude de protection, le bras plaqué contre le thorax, coude plié et avant bras soutenu par l’autre bras. Dans l’aisselle il est possible de sentir la tête de l’humérus
La radiographie de l’épaule confirmera le diagnostic.

Cette luxation survient à la suite d'un traumatisme sportif, un bras armé se trouvant contré ou lors d'une chute sur le bras.

Quand l’accident survient en faisant du sport il s’ait habituellement d’une luxation antéro-interne.

QUELLES COMPLICATIONS ?
Les complications sont fréquentes :

Parmi les complications les plus fréquentes:
- risque de fracture associée avec éventuellement arrachement osseux et mobilisation possible de ce fragment osseux qui pourrait être responsables dans un second temps de limitation des mouvements et donc de gène fonctionnelle.
- lésions des nerfs comme le plexus brachial ou ses branches qui peuvent être responsables de paralysies si elles ne sont pas prises en charge.

La réduction d’une luxation de l’épaule sur le terrain de sport ou sur le lieu de l’accident ne doit pas être tentée sous les raisons qu’il faut que cela soit fait pendant que « c’est chaud ». La démarche doit être de mettre le bras immobilisé dans une simple écharpe et ensuite d’adresse le blessé en centre spécialisé

Le risque de récidive chez le sujet jeune est important et motive donc le respect d'un traitement bien suivi après un premier épisode de luxation.

Les sports plus particulièrement concernés sont le rugby, le judo, le tennis et le ski, mais aussi le hockey ou l’équitation après une chute.

QUEL TRAITEMENT ?

En milieu spécialisé, on s'assure de l'absence de lésion fracturaire ou nerveuse avant de réduire la luxation. Cette réduction peut se faire sans anesthésie générale si elle est pratiquée rapidement, sous couvert d'un traitement anti-douleur et décontracturant.

L'immobilisation coude au corps doit être maintenue trois semaines.

Une rééducation intensive est prescrite ensuite. Après deux ou trois épisodes de luxation, une intervention chirurgicale de stabilisation de l'épaule est conseillée.

QUELLES SPÉCIALITÉS CONCERNÉES ?

Médecine du sport

La médecine du sport regroupe la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies liées au sport. Elle comprend également les conseils et les mesures destinés au maintien et à l'amélioration de la condition physique des sportifs de tous âges et de tous niveaux.

La médecine du sport a trois objectifs essentiels :

– s'assurer de l'absence de contre-indication à l'activité sportive envisagée, en fonction de l'âge et de l'état de santé du sportif ;

– améliorer les performances par une prise en charge personnalisée (mesures de VO2 max, détermination du seuil anaérobie, conseils de diététique, contacts avec les entraîneurs, préparateurs physiques et kinésithérapeutes...) ;

– traiter toutes les affections liées aux sports, en particulier les traumatismes (os, articulations, muscles, tendons, ligaments...), englobés sous l'appellation de traumatologie du sport.
Cette discipline fait appel à une connaissance précise des différents sports, ce qui en fait sa spécificité.

Chirurgie orthopédique et traumatologique
La chirurgie orthopédique traite les maladies, les traumatismes (fracture, rupture, hématome) et les déformations de l'appareil locomoteur : os, articulations, ligaments, tendons et muscles. Autrefois limitée au seul traitement des fractures, elle se développe désormais dans d’autres domaines : prothèses articulaires, greffes osseuses ou chirurgie endoscopique. Le chirurgien orthopédiste peut pratiquer une intervention chirurgicale, faire des gestes avec des incisions de petite taille (arthroscopie), réduire des fractures ou luxations sous anesthésie ou non, recoudre des plaies de grande taille ou nécessitant une exploration afin de vérifier l'absence de lésions tendineuses ou articulaires associées, ouvrir un abcès sous anesthésie locale ou générale (panaris) ou mettre tout simplement un plâtre ou une attelle lorsqu’une intervention n’est pas nécessaire.

source FIGARO SANTÉ
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