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Publié le 06/03/2013 à 06h00 | Mise à jour : 06/03/2013 à 08h49
Par Bastien Souperbie
Fumélois (47) : Un incendie s'est déclaré suite à la rupture d'une ligne moyenne tension
Les pompiers ont lutté contre un feu de forêt mardi, vers Blanquefort-sur-Briolance
Dans le massif forestier du nord-est du département, mardi, un incendie a laissé une terre calcinée sur plusieurs hectares de sous-bois. Les fortes rafales de vent qui ont soufflé sur le département (85 km/h enregistrés hier à Sainte-Livrade) ont été le déclencheur du feu et son propagateur. Selon une première hypothèse, c’est la chute d’une ligne à moyenne tension qui aurait provoqué un premier incendie au lieu dit Lafage, dans les bois de Blanquefort-sur-Briolance.
L’alerte a été donnée à 14 h 45 et, aussitôt, les pompiers sont intervenus avec d’importants moyens. Cependant, à peine le feu circonscrit à cet endroit contrôlé qu’un autre départ de feu, toujours dans l’axe de la ligne électrique au sol, était signalé, cette fois-ci en Dordogne, à Aygueparse. Là , les flammes couraient sur plusieurs centaines de mètres suivant les rafales de vent dans un axe sud-est-nord-est.
Pistes défoncées
À 18 heures, une quarantaine de pompiers de Lot-et-Garonne ainsi qu’une douzaine d’engins de Dordogne et du Lot étaient engagés dans la lutte. Si le feu ne menaçait pas d’habitation, les conditions de travail des pompiers dans des sous-bois non entretenus, aux pistes défoncées et accidentées, étaient particulièrement difficiles. « Les accès au feu sont très compliqués et les hommes, pour aller au contact du feu, doivent endurer des charges lourdes », indiquait hier Patrick Aygalenq, commandant au Sdis 47, depuis le PC installé au lieu dit le Couy, où il supervisait les opérations. En fin de soirée, les pompiers s’étaient déployés sur deux fronts, selon un mouvement de tenaille, ainsi qu’à la tête du feu, au lieu dit la Lenotte, où ils espéraient arrêter sa course. La nuit tombant et toujours au vu des conditions de lutte, la décision était prise d’employer les moyens aériens, soit deux Tracker. Vers 19 heures, les deux avions qui avaient décollé de Mérignac ont largué chacun 3 000 litres de retardant.
À 20 heures, l’incendie était sur le point d’être maîtrisé, mais les pompiers n’allaient pas couper à une surveillance de nuit.
À noter que durant la journée d’hier, toujours à cause du vent, les pompiers sont intervenus à 85 reprises dansle département pour des dégâts matériels. 3 500 foyers ont été privés d’électricité.
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