
PHOTOPQR/LE DAUPHINE/Fabrice HEBRARD - Valence Drome le 02/01/2013 - POMPIER DISPARU/ Un pompier volontaire de Langeac en Haute Loire Maxime FAURE a disparu depuis lundi 31 decembre sur la commune de Chatillon en Diois. Parti en randonnee sur le Glandasse il n'a plus donne signe de vie depuis lundi 11h45. Les pompiers du secours en montagne accompagnes d'un h?licopt?re continuent les recherches ainsi que les gendarmes - Fabrice HEBRARD
Les chances de retrouver le pompier langeadois parti faire un trail dans le Vercors sont désormais très faibles. Mais sa famille se mobilise pour relancer les recherches
«Nous remuerons ciel et terre s’il le faut… C’est absurde qu’ils arrêtent les recherches. Mon fils est pompier, il va au secours des autres et, là , on le laisse comme ça. Même mort, on veut retrouver son corps ». C’est un vrai coup de gueule qu’a voulu pousser hier la mère de Maxime Faure, le pompier volontaire langeadois parti faire un trail dans le Vercors lundi matin, et dont on n’a retrouvé aucune trace depuis.
Coup de colère
Un coup de colère contre les sauveteurs drômois, gendarmes et pompiers confondus, coupables selon elle d’avoir renoncé trop tôt. La dernière équipe de sauveteurs, six sapeurs-pompiers spécialisés en secours de montagne, a stoppé les recherches hier matin. La famille du disparu s’est alors mobilisée, cherchant notamment du soutien chez les élus altiligériens. « Tout le monde fait son maximum à Langeac pour que les recherches reprennent, confiait Denise Faure, la sœur aînée de Maxime, arrivée dans la Drôme mercredi. On a toujours l’espoir… Les sauveteurs estiment qu’ils ont fait tout ce qu’ils avaient à faire, mais c’est notre frère, on veut le retrouver, même s’il est décédé, pour lui offrir un enterrement décent… » La situation a un peu évolué dans l’après-midi, et les gendarmes, sur la base de différents témoignages, se sont rendus à divers endroits sur le versant drômois du massif du Vercors avec un hélicoptère de la Sécurité civile. Toujours sans succès. « Nous avançons au coup par coup, analysait hier le commandant adjoint de la compagnie de gendarmerie de la Drôme, en charge des opérations de sauvetage chez les militaires. L’hélicoptère repartira demain matin avec deux militaires à son bord. » Un dispositif insuffisant pour la famille, qui demande plus de moyens. « Nous savons ce que nous faisons, estime le commandant Viarouge. La famille s’accroche à l’espoir et je comprends tout à fait. Mais il y a l’affectif et la réalité du terrain, qui est notre métier. »
Les sapeurs-pompiers ont en revanche cessé toutes recherches. Hier soir, ils n’avaient pas prévu de les reprendre aujourd’hui.
source : La montagne