SDIS 14 - Sans nouvelle de MAGALI, Sapeur Pompier Volontaire à OUISTREHAM

[Admin]

Sans nouvelle de MAGALI, sapeur pompier volontaire à OUISTREHAM :

Magali MEJEAN, âgée de 28 ans et sapeur-pompier volontaire au centre de secours de OUISTREHAM, a disparu en Martinique le mardi 17 décembre dernier.

Résidant chez une amie caennaise installée aux Antilles, c'est à la suite d'une randonnée sur le sentier du littoral partant du LORRAIN, commune située sur la côte nord-ouest de la Martinique, qu'elle n'a plus donné de nouvelle.

D’importants moyens de recherche, qui ont notamment permis de retrouver son véhicule de location, ont été déployés par les autorités.

La gendarmerie du Lorrain, commune située sur la côte nord-ouest de la Martinique, a lancé un avis de recherche pour disparition inquiétante.
« La jeune femme qui mesure 1m78 est de corpulence normale, elle est blonde avec une cicatrice sur le front. Magali MEJEAN était vêtue d'un short lycra gris et d'un débardeur rose. Elle avait également emporté une robe rose comme tenue de rechange.
Toutes les personnes pouvant fournir des informations sur cette disparition sont priées de contacter la Brigade de gendarmerie du Lorrain : 05 96 53 26 19. » (Source Gendarmerie).

Son papa, Eric MEJEAN, Adjudant-chef de Sapeurs-Pompiers Professionnel du CSP CAEN COUVRECHEF et son Frère Eric, lui même sapeur pompiers volontaire à Caen sont en route pour la Martinique, avec le soutien de l’amicale des Sapeurs-pompiers de Caen, de l’Union Départementale et la collaboration des SDIS du Calvados et de la Martinique.

[Admin]

VIDEO. L'inquiétude de la famille de Magalie

Le dernier témoin l’a vue marcher le long de la nationale, l’air un peu perdue. Partie pour quinze jours de vacances sous le soleil de la Martinique, Magalie Mejean n’est pas rentrée fêter Noël avec sa famille comme prévu. Cette Parisienne de 28 ans est portée disparue depuis le 17 décembre, alors qu’elle se promenait dans la nature près du Lorrain, dans le nord-est de l’île.
Son père, qui vient de passer cinq jours sur place à retracer son itinéraire, ne croit pas à la thèse d’un accident. La justice, elle, n’a pas de certitude, mais l’ouverture mardi d’une information judiciaire pour recherche des causes de la disparition prouve que le pire est désormais envisagé.

Logée chez une amie de longue date, Magalie, agent SNCF à la gare Saint-Lazare et originaire de Caen (Calvados), participe à une randonnée dans la matinée avec quelques copains. De retour pour le déjeuner, elle décide de repartir seule dans l’après-midi pour une nouvelle balade sur le sentier emprunté plus tôt. Elle prend sa voiture, se gare près d’un sentier. Il est environ 13h30.

Une mauvaise rencontre probable selon son père

Trois heures plus tard, un automobiliste croise la jeune femme marchant le long d’une nationale voisine, comme si elle cherchait son chemin. « Il allait bientôt faire nuit, je suis convaincu qu’elle n’a pas pris le risque de retourner dans la forêt à cette heure tardive », confie Eric, son père, joint par téléphone.

Le soir, la logeuse de Magalie attend son retour, en vain. Le lendemain, elle prévient la gendarmerie qui démarre les recherches. Si sa voiture est rapidement retrouvée, aucune trace de Magalie, ni de ses effets personnels, comme le téléphone portable qu’elle avait pris soin d’emmener avec elle. Le parcours emprunté, sans être de tout repos avec ses nombreuses bananeraies, n’est pas particulièrement escarpé. « Ma fille est pompier volontaire et maître nageuse, c’est une grande sportive. J’ai du mal à croire à un accident », poursuit Eric, pour qui le scénario d’une « mauvaise rencontre » reste le plus probable.

En l’absence d’indice concret, malgré de nombreux témoignages, les gendarmes n’écartent aucune hypothèse. Célibataire et sans enfant, Magalie devait rentrer lundi fêter Noël à Caen avec les siens. Des proches qui souhaitent garder « jusqu’au bout » l’espoir de la revoir vivante.