Deux ex-pompiers jugés pour le viol d’une collégienne

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Deux ex-pompiers jugés pour le viol d’une collégienne

le 06.09.10

Ils comparaissent dans les Yvelines pour des faits remontant à 2007...

Deux anciens pompiers comparaissent ce lundi devant la cour d’assises des Yvelines pour viol sur mineure. Les deux hommes, âgés de 23 et 26 ans, sont accusés d’avoir abusé, en juin 2007, d’une collégienne de 14 ans à laquelle l’un d’entre eux avait porté secours quelques semaines plus tôt.

«Si tu veux parler»

C’est au mois d’avril 2007 que Luc intervient avec ses collègues de la caserne de Montigny-le-Bretonneux après le malaise d’une collégienne dans son établissement. Le pompier, après avoir discuté un peu avec la victime, note un petit mot dans son agenda: «Si tu veux parler.»

L’adolescente prend contact avec le secouriste, et ils nouent une relation sur le Web. Rapidement, leurs échanges prennent une tournure sexuelle et, bien que l’accusé le nie dans un premier temps, ils passent des mots aux actes.

Anxiolytiques

Fin juin, le pompier donne rendez-vous à l’adolescente. Mais le jeune homme se présente avec son collègue Yves, qui vient comme lui d’obtenir son diplôme de pompier professionnel alors qu’ils n’étaient jusqu’ici que volontaires.

Pour célébrer l’événement, les deux hommes abusent de la collégienne, qui racontera au cours de l’enquête qu’elle était à l’époque sous un traitement anxiolytique qui l’a empêché de se défendre.

Consentante

Les deux accusés ont une autre version: la jeune fille était consentante. Et Yves affirme que Luc lui a assuré qu’elle était d’accord pour une relation à trois. Quant à l’âge de la victime, ils affirment ne pas l’avoir remarqué.

Reste aux deux hommes, qui ne sont plus pompiers, à convaincre le tribunal. Le verdict est attendu mercredi.

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Prison ferme pour deux ex-pompiers

Prison ferme pour les deux anciens sapeurs-pompiers qui comparaissaient à huis clos devant la cour d'assises des Yvelines pour le viol en 2007 d'une collégienne de 14 ans.

Ils ont écopé respectivement mercredi, de six ans de réclusion et quatre ans dont 18 mois avec sursis.

L'avocat général avait requis des peines de cinq et quatre ans de réclusion.

Les expertises psychologiques ont mis en valeur l'"immaturité" des deux accusés. Elles recommandaient pour le plus jeune un suivi socio-judiciaire concernant son "addiction à des comportements sexuels dévalorisants pour ses partenaires".