232 personnes sont mortes et 200 ont été blessées dans l’incendie d’une discothèque à Santa Maria, dans le sud du Brésil, la nuit dernière . « La plupart ont été asphyxiées » a déclaré le commandant adjoint des opérations, revoyant également le bilan à la baisse.
La police brésilienne a revu à la baisse le bilan de l'incendie meurtrier dans une discothèque à Santa Maria (sud) survenu dans la nuit de samedi à dimanche. « Le nombre de personnes tuées est de 232, parmi lesquelles 120 hommes et 112 femmes », pour « la plupart asphyxiées », a déclaré le commandant adjoint du bataillon des opérations spéciales de la police militaire, Rois Tavares.
Un précédent bilan faisait état d'au moins 245 morts et 48 personnes hospitalisées.
« Les pompiers ont encerclé les lieux. La principale cause des décès est l’asphyxie car les jeunes pris de panique se sont piétinés », a dit le commandant des pompiers, Mme Silvia Fucks, citée par le site d’informations G1 Selon le commissaire de Santa Maria, Marcelo Arigoni, les corps ont été transportés au centre sportif municipal qui sert de chapelle ardente.
Selon des témoins, l’incendie a commencé vers 02h00 du matin (04H00 GMT) dans la discothèque Kiss qui a une capacité de plus de mille places et sert souvent pour des fêtes d’étudiants, selon la presse. L’incendie a été contrôlé vers 07h00 locales.
« Cela a été une horreur. J’ai perdu un ami très proche. Les sorties de secours étaient insuffisantes ; c’était la panique, j’ai perdu de vue mon ami dans la confusion », a déclaré à la TV Band news un jeune dentiste survivant.
Selon un étudiant, Janio Vieira, « le feu a commencé sur l’estrade et s’est propagé très rapidement ». « J’étais près de la sortie de secours et j’ai réussi à sortir », a dit le jeune, qui avait des difficultés à parler, encore sous le choc.
Le feu aurait commencé quand le chanteur d’un groupe a fait une sorte de petit show pyrotechnique avec un feu de bengale. Des étincelles ont atteint la mousse d’isolement du plafond acoustique et les flammes se sont rapidement propagées à l’établissement, selon des témoignages.
Les familles des victimes arrivaient désespérées, en quête d’informations, sur les lieux de la tragédie déjà décrite comme la « pire de l’Etat du Rio Grande do Sul ».
Les trois hôpitaux de la ville et d’autres de la région reçoivent les blessés, selon le secrétaire à la santé de l’Etat, Ciro Simoni.
La présidente Dilma Rousseff qui a vécu une grande partie de sa vie politique dans cet Etat a déploré la catastrophe et a annoncé qu’elle se rendrait sur les lieux.
Source : le soir be